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Correction et actualisation de la LEPI: Boni Yayi dans son centre pour l'enregistrement complémentaire

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Le Chef de l'Etat s'est rendu ce lundi 24 novembre dans son centre de vote de l'école maternelle de Cadjehoun, pour prendre part à l'opération d'enregistrement complémentaire en cours. Le Chef de l'Etat en a saisi l'occasion pour appeler ses concitoyens à sortir massivement pour une réussite de l'opération.  Les opérations d'enregistrement sur le site de l'école maternelle de Cadjehoun se déroulent normalement.

Le Président Boni Yayi a en fait l'heureux constat en se rendant ce lundi dans ledit centre pour s'assurer de sa prise en compte à cette étape du processus. Après la vérification de ses données personnelles, le Chef de l'Etat a eu droit à des explications des agents en charge du processus dans ledit centre. De leurs explications, il ressort que l'étape d'enregistrement complémentaire ne concerne que les citoyens ayant noté des irrégularités concernant leurs informations sur les listes affichées, a la suite de l'audit participatif. Le Président Boni Yayi a salué le travail qu'abattent le COS-LEPI et tout son personnel, pour offrir à notre pays une liste des plus fiables. " Nous avons rêvé de moderniser notre système électoral. Le jeu en valait la chandelle, d'où cette loi prise en 1998 par les honorables députés instituant la LEPI.

Il y a beaucoup de priorités dans notre pays. Mais en voici une également", martèle- t- il, tout en exhortant les populations à adhérer au processus. Pour lui, l'inscription sur la liste électorale est un droit constitutionnel inaliénable, pour peu que le citoyen en remplisse les conditions. "Je suis venu ici à Cadjehoun pour lancer un appel pour que tout le monde puisse sortir. Pour m'assurer que les choses se passent bien d'une part et d'autre part, obtenir l'adhésion de mes chers compatriotes. Une nation tire sa force dans sa capacité à vivre ensemble, à construire ensemble son destin et sa prospérité", martèle  le Chef de l'Etat qui a tenu à saluer l'Assemblée nationale pour son rôle majeur dans la mise en œuvre de la réforme et exprimer ses gratitudes à l'endroit de la communauté internationale pour son soutien tout au long du processus.  

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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Nomination d’Azizou EL-HADJ ISSA au ministère de l’Agriculture: La communauté peulh y voit une chance pour l’élevage

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La cité des Kobourou était aux couleurs d’un grand meeting de remerciement de la communauté peulh à l’endroit du Chef de l’Etat. Motif : la nomination d’Azizou EL-HADJ ISSA en tant que Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Les peulhs y voient le début d’une révolution dans le sous-secteur de l’élevage.

Il a répondu à leur appel. Azizou EL-HADJ ISSA. Au lendemain de sa nomination, la communauté peulh entend remercier le Président de la République Boni Yayi à travers sa modeste personne. "La communauté peulh se réjouit de votre nomination au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Car nous estimons avoir désormais à travers vous une grande oreille qui sera à notre écoute", s’est réjouit Manassé Yacoubou, porte parole des étudiants peulh de la commune de Parakou. Pour les peulhs donc, cette nomination est une chance et une "bénédiction" pour le secteur agricole mais plus encore pour le sous secteur de l’élevage. A cet effet, une grande mobilisation a été tenue au marché à bétail de Tourou dans la cité des Kobourou. Ils sont venus de divers horizons et de tous les coins de la commune. Ils sont peulhs et ils sont heureux. "Vous m’aviez fait appel et je suis là devant vous", répond le ministre. En clair, il s’agit de témoigner la reconnaissance mais plus encore la joie de toute une communauté pour la nomination d’Azizou EL-HADJ ISSA. Pour les populations peulh, c’est une marque de confiance qu’il est nécessaire de célébrer. Car pour elles, c’est le début de la résolution des problèmes auxquels elles sont confrontées dans leur secteur d’activité qu’est l’élevage considéré depuis bien longtemps comme l’enfant pauvre des politiques agricoles. "Aujourd’hui est un grand jour pour la communauté peulh car nous avons une grande oreille. Celle du ministre. C’est  une première", se réjouit  le porte-parole des jeunes peulhs de la commune. "Félicitations pour votre combat en faveur des peulhs, de la dynamisation de l’élevage en tant qu’ancien directeur du parc national de la Pendjari, en tant qu’ancien directeur des eaux et forêts…Et c’est en cela que nous pensons que votre arrivée à la tête de ce ministère est une chance pour le sous secteur de l’élevage", a reconnu le porte parole des éleveurs, El Hadj Abdoulaye Mama Sambo avant de poursuivre : "Après Tourou, nous serons au ministère à Cotonou pour montrer à la face du monde que la communauté peulh soutient à travers vous  le Président de la République Boni Yayi. La joie est réciproque et unanime dans le cœur de toute cette communauté qui s’est mobilisée pour la circonstance avec le soutien de la mairie de Parakou représentée par son deuxième adjoint au maire et bien d’autres personnalités politiques. S’il est donc vrai que l’élevage, selon les spécialistes, contribue à 7% du produit intérieur brut national, la nomination d’Azizou EL-HADJ ISSA est un début de solution pour les problèmes auxquels le secteur est confronté. Transhumance saisonnière, inexistence de couloirs de passage et d’aires de pâturage, absence de retenue d’eau. "On sous évalue l’élevage. Avec  Azizou EL-HADJ ISSA, nous allons nous engager pour son rayonnement et donc le bonheur de la communauté peulh", a souligné le conseiller technique du Chef de l’Etat à la transhumance et à la gestion des conflits, Dr Mama Sambo.  Et pour le ministre le défi à relever est bien immédiat. Il s’agit du vote du code pastoral. "Si nous travaillons ensemble, dans les quelques mois qui viennent nous trouverons des solutions à vos problèmes", précise Azizou EL-HADJ ISSA pour qui il est nécessaire de soutenir le Chef de l’Etat dans la vision de faire du Bénin une puissance agricole dans laquelle l’élevage aura sa place. "Le Chef de l’Etat a besoin de vous comme vous avez besoin de lui. Soutenez-le alors", lance le ministre. Ce à quoi la communauté peulh répond favorablement et plus encore pour cette exhortation de l’Intendant du Palais, Adam Bagoudou : "Si vous êtes satisfaits de ce qui est fait, mobilisez vous davantage pour obtenir davantage".

Cell-com/MAEP

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DES MARDI 25 ET JEUDI 27 NOVEMBRE 2014

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REPUBLIQUE DU BENIN

Fraternité – Justice - Travail

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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

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SECRETARIAT GENERAL

DU GOUVERNEMENT

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N°     / PR/SGG/COM/extra

COMMUNIQUE

Le Conseil des Ministres s’est réuni en séances extraordinaires le mardi 25 et jeudi 27 novembre 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au début des séances, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :

  1. Moussa Sylla ALADJI BONI, Instituteur de classe Exceptionnelle à la retraite, Commandeur de l’Ordre National du Bénin, Ancien Député à l’Assemblée Nationale du Dahomey, ancien Sous-Préfet de Sèmèrè Dompago et de Malanville, ancien Délégué-Maire de la ville de Parakou, ancien Président de la Fédération Nationale des Parents d’Elèves du Bénin, ancien Secrétaire Général de l’Union Islamique du Borgou, père de :
    • Monsieur Alioune ALADJI BONI, Colonel des Eaux et Forêt à la retraite, ancien Directeur des Ressources Naturelles ;
    • Madame Mariam ALADJI BONI DIALLO, ancien Ministre des Affaires Etrangères, Conseillère Spéciale aux affaires Diplomatiques du Président de la République ;
    • Monsieur Mohamed Sylla ALADJI BONI, Commissaire de police à la retraite ;
    • Madame Djouvératou ALADJI BONI et
    • Monsieur Zourkarneiri ALADJI BONI ;
  2. Sous-lieutenant Marc SEYAKA, précédemment en service au Centre de formation militaire de Bembèrèkè.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment :

  • un projet de décret portant transmission à l’Assemblée Nationale pour autorisation de ratification de l’accord de prêt signé avec le Fonds Africain de Développement (FAD) dans le cadre du financement partiel du projet de transport urbain à Parakou ;
  • un projet de décret portant, attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation ;
  • un projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de l’Evaluation des Politiques Publiques, de la Promotion de la Bonne Gouvernance et du Dialogue Social ;
  • un projet de décret portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2014-2015 des amandes de karité ;
  • un projet de décret portant relèvement du taux des allocations familiales payées aux travailleurs relevant du régime général de Sécurité sociale géré par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ;
  • un projet de décret portant approbation des états financiers, exercice 2012, de la Compagnie Béninoise de Navigation Maritime (COBENAM) ;
  • un projet de décret portant approbation des états financiers, exercice 2012, de l’Office National d’Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA) ;
  • un projet de décret portant approbation des états financiers, exercice 2011, du Centre Régional pour la Promotion Agricole des Départements du Zou et des Collines (CeRPA-ZOU/COLLINES) ;
  • un projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration du Centre d’Etudes de Recherches et de Formation Forestière (CERF) ;
  • un projet de décret portant nomination en remplacement de cinq (5) membres du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier Départemental de l’Atacora ;
  • un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du comité de pilotage et de suivi du projet d’installation de lampadaires et de micro centrales solaires photovoltaïques dans les localités du Bénin. 

En outre, dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Bénin, au titre du DOING Business, le Conseil des Ministres a également adopté 14 projets de décret d’application du nouveau code domanial et foncier. Ces décrets d’application portent respectivement sur :

  • les modalités de cession à titre onéreux, d’aliénation à titre gratuit, de location des terres et biens immeubles du domaine privé de l’Etat et des Collectivités territoriales ;
  • les modalités d’occupations du domaine public ;
  • les modalités d’exercice du droit de préemption et de location-vente des immeubles préemptés ou expropriés ;
  • les modalités d’établissement du plan foncier rural et de confirmation des droits fonciers à partir du plan foncier rural ;
  • les modalités et conditions d’une part, d’attributions, de mise en valeurs et de reprise des concessions domaniales privées en milieu rural et d’autre part, de mise en valeur des terres rurales ;
  • les modalités de division et de réunion des titres de propriété foncière ;
  • la composition et fonctionnement type des commissions d’enquête de commodo et incommodo et indemnisation en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique ;
  • l’acquisition des terres rurales en République du Bénin ;
  • l’organisation de la copropriété des immeubles bâtis ;
  • l’organisation et le fonctionnement de la commission de gestion foncière de la commune et de la section villageoise de gestion foncière ;
  • les attributions, l’organisation et le fonctionnement d’une part, du Fonds de Dédommagement Foncier, d’autre part de l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier sous la tutelle du Ministère en charge des Finances et enfin du Conseil Consultatif Foncier.

Le Ministre à la Présidence de la République Chargé de la Coordination des Politiques de Mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement et des Objectifs de Développement Durable a rendu compte au Conseil des Ministres de l’exécution des décisions dudit Conseil en sa séance du 19 novembre 2014. En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit les Ministres concernés par des diligences aux fins de leur exécution.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a rendu compte au Conseil des Ministres du point de la campagne cotonnière 2014-2015 notamment en ce qui concerne les dispositions prises pour le démarrage de l’égrenage du coton-graine.

En approuvant ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage de prendre les dispositions en vue du démarrage immédiat des opérations d’égrenage tout en poursuivant les négociations avec les acteurs concernés.

Aussi, dans le cadre de la meilleure maîtrise des flux physiques et financiers par la SONAPRA et l’ONS, le Conseil des Ministres a-t-il  décidé d’instruire le Ministre en charge de l’Economie et des Finances de proposer un dispositif d’encadrement de ces deux (02) structures au prochain Conseil des Ministres.

En outre, le cadre institutionnel devra être revu et démocratisé de manière à assurer une plus forte implication des producteurs dans les structures décisionnelles notamment de la SODECO ainsi qu’une visibilité plus grande de toutes les activités de la filière. De même, un fonds de lissage sera mis en place afin de soutenir les Producteurs pendant les périodes difficiles. Dans le cadre de la commercialisation du coton au titre de la campagne 2014-2015, le Conseil a décidé du renforcement du comité de placement.

Au regard de tous ces impératifs, les Ministres en charge de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, du Développement, de l’Economie et des Finances, de la Justice, de l’Enseignement Secondaire, de l’Evaluation des Politiques Publiques, le Secrétariat Général du Gouvernement, la Directrice de Cabinet Civil du Président de la République et le Directeur Général de la SONAPRA ont été chargés de mener une réflexion globale afin de supprimer la multiplicité des centres de décisions au niveau du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche en vue de le rendre plus opérationnel.

Par ailleurs un comité interministériel comprenant les Ministres en charge du Développement, des Finances et de la Justice devra rendre compte au Conseil des Ministres d’un dispositif sur le zonage avec l’appui d’un expert en la matière.

Le Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation a rendu compte au Conseil des Ministres des travaux du comité interministériel consacrés aux négociations relatives au processus de recrutement d’un prestataire pour la mise en place du programme de certification des valeurs  (PCV) en douane et d’un partenaire pour l’acquisition, l’installation et l’exploitation des scanners au Bénin.

Il ressort de ce compte rendu que :

  • le montant des offres financières s’établit avec la société :
    • SGS SA pour la mise en place du programme de certification des valeurs (PCV) en douane, à neuf milliards sept cent cinq millions cent cinquante quatre mille cinq cent quatre vingt trois (9 705 154 583) FCFA ; et
    • BIVAC BV (BUREAU VERITAS) pour l’acquisition, l’installation et l’exploitation des scanners au Bénin, à sept milliards quatre cent cinquante quatre millions cent cinquante trois mille (7 454 153 000) FCFA ;
  • la durée du contrat retenue conformément aux Dossiers d’Appel d’Offres est de :
    •  trois (3) ans renouvelables pour le programme de certification des valeurs (PCV) en douane ; et
    •  cinq (5) ans renouvelables pour l’acquisition, l’installation et l’exploitation des scanners ;
  • l’admission par les prestataires du principe de la création d’une société d’économie mixte avec l’Etat béninois.

En approuvant ce compte rendu le Conseil des Ministres a instruit les Ministres en charge du Développement, des Finances, de la Justice, de l’Evaluation des Politiques Publiques et de l’Economie Maritime de procéder à la signature des contrats au nom de l’Etat béninois.

Le Ministre de la Santé a rendu compte au Conseil des Ministres de la situation sanitaire qui a prévalu à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta où des cas suspects de décès ont étés signalés.

De ce compte rendu, il ressort que les analyses post-mortem ont permis d’écarter l’hypothèse de cas de virus Ebola. En revanche, il s’est avéré qu’il s’agit de cas de virus LASSA ayant pratiquement les mêmes symptômes que le virus Ebola mais dont le traitement est parfaitement  connu et maîtrisé.  Les dispositions sont prises par les autorités de notre pays pour contenir le virus. A cet effet, le Ministre a été instruit de présenter au prochain Conseil, un plan de lutte contre le virus LASSA et un dispositif de renforcement du plan de prévention contre le virus Ebola.

Le Conseil des Ministres a examiné un compte rendu de l’Agent Judiciaire du Trésor, Président du comité de suivi du dossier ICC SERVICES. Il ressort de ce compte rendu que :

  • les activités du comité de suivi ont permis de rendre disponible un montant de treize milliards vingt huit millions quatre cent trente trois mille deux cent un (13 028 433 201) francs CFA qui a servi à désintéresser 82 418 déposants de quarante structures à l’exception de ICC SERVICES ;
  • la poursuite du processus de remboursement demeure tributaire de la bonne foi et de la capacité des promoteurs à mobiliser les fonds. Malheureusement, la plupart des promoteurs ont fait preuve de mauvaise foi en refusant de respecter les engagements librement pris.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a décidé de donner priorité à la procédure judiciaire, la justice étant déjà saisie pour connaître de l’affaire.

Aussi le Conseil des Ministres a instruit l’Agent Judiciaire du Trésor de saisir le Juge en charge du dossier à l’effet d’ordonner le reversement des fonds issus des ventes dans le compte ouvert au trésor public au profit des promoteurs.

En ce qui concerne le processus de réalisation des biens meubles et immeubles, l’Agent Judiciaire du Trésor en lien avec le Garde des Sceaux sont instruits en vue faire accélérer  ce processus par le mise en place d’une commission impliquant les représentants des promoteurs, des notaires, des maires des communes abritant les immeubles pour l’accomplissement des formalités nécessaires à leur réalisation.

Le Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement a rendu compte au Conseil des Ministres des diligences en vue de la reprise des travaux de construction du siège de l’Assemblée Nationale notamment les travaux du comité interministériel du 21 novembre 2014.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre en charge de l’Urbanisme en vue du redémarrage desdits travaux.

Le Ministre en charge de l’Energie a fait au Conseil des Ministres, le point de l’évolution du dossier d’électrification des 67 localités. En prenant acte de ce point, le Conseil des Ministres a instruit les Ministres en charge de l’Energie et des Finances de prendre les dispositions et les contacts idoines en vue de l’aboutissement diligent du projet.

Le Ministre chargé des Relations avec les Institutions a rendu compte au Conseil des Ministres des travaux du comité de suivi du processus électoral. Il ressort de ce compte rendu que le COS-LEPI a décidé de prolonger jusqu’au 30 novembre 2014 la phase des opérations complémentaires d’enregistrement.

En prenant acte de cette communication, le Conseil des Ministres a saisi cette occasion pour lancer à nouveau, un appel à tous les acteurs concernés aux fins de mobiliser les populations pour la réussite de cette phase d’enregistrement complémentaire.

Le Conseil des Ministres a également saisi cette occasion pour rappeler que la procédure devant conduire à la prise du décret, en Conseil des Ministres, portant convocation du corps électoral demeure tributaire de la disponibilité de la liste électorale et de la saisine du Gouvernement par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), dès qu’elle estime les conditions matérielles réunies.

En outre, le Ministre chargé des Relations avec les Institutions a-t-il été instruit de prendre les contacts avec la classe politique en vue d’une concertation avec le Gouvernement.

Le Conseil des Ministres a examiné et approuvé plusieurs autres dossiers notamment :

  • une communication du Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, relative à l’adoption du document de méthodologie unique d’identification des plus pauvres au Bénin ;
  • deux (02) communications du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, relatives d’une part, au renforcement de la capacité opérationnelle des Unités de la Police Nationale pour combattre l’insécurité sur toute l’étendue du territoire national, d’autre part,   la nécessité de matérialiser la souveraineté du Bénin dans la zone neutre de Kourou/Koualou (Frontière Bénino-Burkinabé) ;
  • une communication du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche relative à la viabilisation du site d’implantation du Centre pilote de production cotonnière à Okpara, dans le cadre du projet « Mission chinoise d’appui à la production cotonnière au Bénin » ;
  • une communication du Ministre de l’Evaluation des Politiques Publiques, de la Promotion de la Bonne Gouvernance, chargé du Dialogue Social sur le Rapport général sur l’évaluation des Politiques publiques 2012-2013 ;
  • une communication du Ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes, relative à la mise en service du Lycée Technique d’Amitié Sino-Béninoise d’Akassato comme Lycée d’excellence de référence ;
  • deux (02) communications du Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement relatives d’une part, à la réévaluation des travaux de réparation du rideau de palplanche côté mer de la jetée-Est du Port de Cotonou dont la défectuosité progressive entraîne  des affaissements et menace l’arrêt des activités portuaires, d’autre part, à la Consultation restreinte pour les travaux de dragage et d’injection de sable au profit du projet de protection de la côte à l’Est de Cotonou.

Le Conseil des Ministres a approuvé plusieurs comptes rendus notamment :

  • un compte rendu conjoint des Ministres en charge du Développement, des Finances, des Transports et de l’Urbanisme, des concertations avec les Maires du Grand Nokoué au sujet des modalités du soutien de l’Etat aux activités de transport urbain par autocar (TURPA) ;
  • deux (02) comptes rendus du Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, d’une part, de la mission de la revue à mi-parcours du document de stratégie pays de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le Bénin, pour la période 2012-2016 de la revue du portefeuille, d’autre part, de la participation du Bénin à la 47ème session des Nations-Unies sur la Population et le Développement, tenue à New York, du 07 au 11 avril 2014 ;
  • un compte rendu du Ministre en charge de l’Economie et des Finances, de la gestion de l’administration provisoire de la Coopérative Chrétienne d’Epargne et de Crédit (CCEC) ;
  • un compte rendu du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes de la participation du Bénin au séminaire sur la mise en œuvre du futur programme de coopération transfrontalière locale de l’UEMOA, tenu à Bruxelles, du 30 mars au 1er avril 2014 ;
  • un compte rendu du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, sur la participation du Bénin à la 25ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, tenue à Genève, en Suisse, du 03 au 28 mars 2014 ;
  • un compte rendu du Ministre de l’Environnement, chargé de la Gestion des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières, de la participation du Bénin à la réunion des partenaires et points focaux nationaux pour la mise en œuvre effective du plan de convergence pour la gestion et l’utilisation durables des Ecosystèmes forestiers en Afrique de l’Ouest, tenue à Lomé, du 04 au 06 mars 2014 ;
  • un compte rendu du Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables, de la participation du Bénin aux réunions statutaires de l’Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA), tenues à Malabo, en Guinée Equatoriale, du 17 au 31 mars 2014 ;
  • un compte rendu du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, de la réception et des modalités de mise en vente du riz, objet du don alimentaire japonais (KR1) au titre de l’année fiscale 2013 ;
  • un compte rendu du Ministre de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age, des travaux de la commission interministérielle chargé d’évaluer les dommages subis par les victimes des incidents survenus le 05 septembre 2014 à Natitingou.

Le Conseil des Ministres a autorisé :

  • la participation du Bénin au 15ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays ayant le Français en partage, à Dakar au Sénégal, les 29 et 30 novembre 2014 ;
  • le lancement le lundi 1er décembre 2014 dans la commune de Kérou, de la campagne de commercialisation du coton graine 2014-2015 ;
  • l’organisation d’opérations conjointes par la police et la gendarmerie nationale pour la sécurisation de fin d’année 2014 ;
  • la mise en œuvre du programme spécial d’urgence de réfection de la piste Parakou-Kika-Kabo en vue de l’accroissement des recettes douanières ;
  • la mise à disposition des ressources nécessaires à la réalisation des travaux d’assainissement, d’aménagement et de pavage de 1,500 km de section de la route ITADJEBOU-TATONNOUKON-BONOU desservant la mairie de BONOU ;
  • la signature et l’approbation des marchés et contrats relatifs aux :
    • travaux d’aménagement et de bitumage des routes structurantes Comè-Lokossa-Dogbo avec la bretelle Zounhouè-Athiémé (Frontière du Togo) et frontière du Togo-Tchetti-Savalou avec la bretelle Logozohè-Glazoué ;
    • contrôle et surveillance des travaux d’aménagement et de bitumage des routes structurantes Parakou-Djougou-Comè-Lokossa-Dogbo avec la bretelle Zounhouè-Athiémé (Frontière du Togo) et frontière du Togo-Tchetti-Savalou avec la bretelle Logozohè-Glazoué ;
  • l’externalisation des activités de branchements et des travaux électriques ;
  • la candidature du Bénin pour abriter le siège de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) ;
  • la participation du Bénin à la troisième édition de la Conférence annuelle sur le leadership et la remise du prix de Sa Majesté OBA OKUNADE SIJUWADE, à Lagos, le 04 décembre 2014 ;
  • la participation des membres de l’Association Béninoise des Professionnels du Secrétariat, des Attachés et Assistants de Direction des Ministères et Institutions de l’Etat au deuxième colloque international sur les sciences secrétariales à Abidjan en Côte d’Ivoire, du 24 au 29 novembre 2014, organisé par la Fédération Africaine des Secrétaires, Assistants et Attachés de Direction (FASAAD) ;
  • l’organisation des obsèques officielles de feu Bienvenu AGBIDINOUKOUN, Inspecteur Général de Police à la retraite ;
  • la célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, édition 2014 ;
  • la célébration du cinquantenaire du Lycée Mathieu BOUKE ;
  • la célébration de la journée internationale des volontaires et organisation de la cérémonie de prestation de serment des jeunes volontaires d’expertise professionnelle ;
  • la tenue dans tous les départements du Bénin, du 1er au 13 décembre 2014, de la quinzaine de l’emploi ;
  • la tenue à Cotonou le 02 décembre 2014, de la 2èmeédition du dialogue politique entre le Bénin et l’Union Européenne.

Enfin, les nominations suivantes ont été prononcées :

Sur rapport du Ministre Chargé des Relations avec les Institutions, Madame Noëlie APITHY est nommée Secrétaire Exécutif Permanent de la Commission Electorale Nationale Autonome (SEP/CENA).

Au Ministère de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age ; sur proposition du Ministre :

  • Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Pascal SINABEROGUI.
  • Chargée de Mission : Madame Chicani Bonè ADJIN épouse ADIMI ;
  • Conseiller Technique à la Solidarité Nationale : Monsieur Tikandé SEKE ;
  • Conseiller Technique à la Réadaptation et à l’Intégration des Personnes Handicapées et à l’Accompagnement des Personnes de Troisième Age : Monsieur Abdoulazize YAROU BRISSO ;
  • Conseiller Technique à la Promotion de la Famille et à la Protection de l’Enfant et de l’Adolescent : Madame Solange Chénagnon ODJO épouse AHLONSOU ;
  • Directeur des Ressources Financières et du Matériel : Monsieur Worou Isidor OLOUKOÏ ;
  • Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur Abdel Nasser SAMARY ;
  • Directrice de la Promotion de la Femme et du Genre : Madame Roubatou ALLASANE épouse ALI ;
  • Directeur de la Femme, de l’Enfance et de l’Adolescence : Monsieur Emile Maoulé ADANKANHOUNDE ;
  • Directrice des Personnes de Troisième Age : Madame Latifatou BOUKARY épouse YOLOU ;
  • Directeur Départemental de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age de l’Atacora-Donga : Monsieur Méré BIO YO ;
  • Directeur Départemental de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age de Borgou-Alibori : Monsieur Bakouregui SUANON ;
  • Directeur Départemental de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age du Zou-Collines : Monsieur Emmanuel O. ELECHO ;
  • Directeur de l’Observatoire de la Famille, de la Femme et de l’Enfant : Monsieur KASSOUMOU HARRAROU.

Au Ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs ; sur proposition du Ministre :

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Zakari YOLOU ;
  • Conseiller Technique Juridique : Monsieur Salvador AKPOVI ;
  • Conseiller Technique aux Loisirs : Monsieur Boniface SAGBOHAN ;
  • Conseiller Technique à la Jeunesse : Monsieur Constant SARRE ;
  • Conseiller Technique aux Infrastructures et à la Mobilisation des Ressources : Monsieur Pascal CADJA ;
  • Chargé de Mission : Monsieur Amid AKOBI ;
  • Secrétaire Général du Ministère : Monsieur Madjidou AMADOU ;
  • Secrétaire Général Adjoint du Ministère : Monsieur Antoine ATTIKPA ;
  • Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur Chabi Siki BORGUI ;
  • Directeur des Ressources Financières et du Matériel : Monsieur Salifou Abdoulaye AMADOU ;
  • Directrice des Ressources Humaines : Madame Izbath DJABOUTOUBOUTOU ;
  • Directeur de l’Informatique et du Pré archivage : Monsieur Chabi CHABI YAMBE ;
  • Directeur du Sport d’Elite : Monsieur Ali YARO ;
  • Directeur des Loisirs : Monsieur Michel YOTTO ;
  • Directeur du Développement du Sport des Jeunes et du Sport pour tous : Monsieur Gabriel COPIERY ;
  • Directeur des Infrastructures et des Equipements : Monsieur Abou YADOU ;
  • Directeur de la Promotion de la Formation Sportive : Monsieur Taibou SEIDOU ;
  • Directeur Départemental de la Jeunesse, des Sports et Loisirs ZOU-Collines : Monsieur  Cyprien OROUBIYI ;
  • Directeur Départemental de la Jeunesse, des Sports et Loisirs Borgou-Alibori : Monsieur Bah Moussa BOUKARI AYOUBA ;
  • Directeur Départemental de la Jeunesse, des Sports et Loisirs Atacora-Donga : Monsieur Djibril AMADOU ;
  • Directeur Général de l’Office Béninois du Sport Scolaire et Universitaire : Monsieur Abdouramani DJOBO ;
  • Directrice Générale de l’Office des Services du Volontariat des Jeunes : Madame Pauline CONDE ;
  • Directeur de l’Agence Nationale de l’Evènementiel et de la Mobilisation du Sponsoring : Monsieur Amidou ZAKARI ;
  • Directeur Général de l’Office de Gestion des Stades du Bénin : Monsieur Chabi KOTO KPERA

Au Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement ; sur proposition du Ministre :

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Modeste C. VIGAN ;
  • Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Ansèque GOMEZ COAMI ;
  • Conseillère Technique Juridique : Madame Marie-Josée de DRAVO épouse ZINZINDOHOUE ;
  • Conseiller Technique à l’Urbanisme et à l’Assainissement : Monsieur Benjamin ADJAÏ  AVAMASSE ;
  • Conseiller Technique à l’Habitat et à la Construction : Monsieur Christian SOSSOU ;
  • Conseiller Technique aux Questions Foncières et Domaniales : Monsieur Abel FANON ;
  • Conseiller Technique au Partenariat et aux Structures Déconcentrées : Monsieur Arcadius BADA ;
  • Chargé de Mission : Monsieur Olivier PARAÏSO ;
  • Secrétaire Général du Ministère : Monsieur Yvon Sagbo Rogatien FONTECLOUNON ;
  • Secrétaire Général Adjoint du Ministère : Monsieur Jean Charles GNONHOUE ;
  • Directrice des Ressources Humaines : Madame Haholatou TIDJANI ;
  • Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur Delphin AIDJI ;
  • Directrice de l’Informatique et du Pré-Archivage : Madame Joélla FRANCISCO ;
  • Directeur des Ressources Financières et du Matériel : Monsieur Gildas Borgia Z. KOTEGNON ;
  • Directeur Général de l’Assainissement : Monsieur Jean-Jacques SEHOUE ;
  • Directeur Général du Développement Urbain : Monsieur Alexandre SADO ;
  • Directeur Général de l’Habitat et de la Construction : Monsieur Léopold AZONDEKON ;
  • Directrice Générale de l’Agence Foncière de l’Habitat : Madame Lamatou ALAZA ;
  • Directeur Général de l’ARCHA : Monsieur  Maxime HOUEDJISSIN ;
  • Directeur Général de l’Institut Géographique National : Monsieur Rock A. BAH ;
  • Directeur Général de l’Agence de Réhabilitation de la Ville de Porto-Novo : Monsieur Chakirou M. ROUFAI ;
  • Directeur Général du Foncier, de la Cartographie et du Cadastre : Monsieur Wenceslas HOUENON ;
  • Directeur de la Promotion des Métiers : Monsieur Remi ALADAGNIWEKE ;
  • Directeur de la Promotion des Matériaux Locaux : Monsieur Soubératou  SALOUFOU ;
  • Directeur de l’Habitat et du Logement : Monsieur Omonlégbè ABOGOURIN ;
  • Directeur des Politiques et Stratégies à la Direction Générale de l’Assainissement : Monsieur Romain KIKI ;
  • Directeur de l’Appui à la salubrité Publique et au Maintien de la Propreté : Monsieur Camille AGBOSSAGA ;
  • Directrice de l’Appui à la Gestion des Déchets et Eaux Usées : Madame Jacqueline S. DJIDONOU ;
  • Directeur Départemental de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement Atacora-Donga : Monsieur Augustin G. DOSSOU ;
  • Directeur Départemental de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement Borgou-Alibori : Monsieur Orou Pibou SANNI ;
  • Directeur Départemental de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement Zou-Collines : Monsieur Crespin MENSAH ;
  • Directeur Départemental de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement Ouémé-Plateau : Monsieur Yèkini BOYA ;
  • Directeur Départemental de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement Atlantique-Littoral : Monsieur Richard KOUNDE ;
  • Directeur Départemental de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement Mono-Couffo : Monsieur Gabin ACCROMBESSI ;

Au Ministère de l’Environnement Chargé de la Gestion des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières ; sur proposition du Ministre :

  • Directeur Général du Fonds National pour l’Environnement et le Climat : Monsieur Ben ALIGBONON.

Fait à Cotonou, le 27 novembre 2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Alassani TIGRI

 

Thème principal: 

Dialogue politique national: La Lepi et l'organisation des élections au cœur des débats

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Le Président Boni Yayi a présidé en personne ce vendredi 5 décembre 2014 au Palais de la Marina, la séance de dialogue politique avec la classe politique nationale. Principal sujet abordé, l'achèvement du processus de correction et d'actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lepi), en vue de l'organisation diligente des prochaines élections. 

L'appel du Chef de l'Etat à l'union sacrée pour sortir de l'impasse électorale actuelle a reçu un écho favorable auprès de certaines formations politiques. Réunis ce vendredi à la salle des ambassadeurs du Palais de la République, plusieurs leaders politiques, notamment de la majorité présidentielle ont réfléchi avec les responsables du Conseil d'orientation et de supervision de la Lepi (Cos-Lepi) et de la Commission électorale nationale autonome (Céna) pour trouver une issue à la crise électorale persistante. Pour le Ministre en charge des relations avec les institutions Gustave Sonon, cheville ouvrière de la rencontre, cette session du dialogue politique marque la volonté du gouvernement de rechercher, ensemble avec les acteurs politiques, les responsables d'institutions et ceux en charge des questions électorales, le modus operandi approprié pour faire avancer le processus électoral et rassurer les populations.Deux communications ont meublé les travaux.

La première, présentée par Sacca Lafia, président du Cos-Lepi, a permis de faire le point du processus de correction et d'actualisation de la Lepi. A en croire ce dernier, la phase d'enregistrement complémentaire, initialement prévue pour s'achever le 23 octobre dernier est à sa deuxième prolongation. Jusqu'au 30 novembre, regrette-t-il, seulement 40% de la population cible ont été enregistrées, contraignant le Cos-Lepi à une nouvelle prolongation jusqu'au 7 décembre. Les deux principales étapes restantes, à savoir le dédoublonnage et la consolidation des données prendront environ un mois, ce qui laisse entrevoir la fin du processus vers mi-janvier. La deuxième communication présentée par le Président de la Céna Emmanuel Tiando est relative aux travaux préparatoires des élections communales et législatives proprement dites. Après la conférence budgétaire qui a permis d'arrêter le budget des communales et des législatives à la somme de plus de 13 milliards de francs, la Céna a élaboré une feuille de route qui suit son cours normal, rassure-t-il.

La mise en route du processus électoral n'attend que la mise à disposition de la Lépi, indique-t-il.En définitive, les débats ont été très riches et édifiants, de l'avis du Ministre Sonon, faisant la synthèse des travaux. Tributaire de la disponibilité de la Lépi, la date de la tenue des scrutins communal et local ne peut être convenablement fixée à cette étape du processus. Pour qu'ils soient organisés avant les législatives, il s'avère indispensable de recourir à une loi dérogatoire pour réduire certains délais contenus dans le code électoral de 2013. Le verrou des 21 jours pour un nouvel affichage de la liste pourrait être sauté de même que les 60 jours francs entre la disponibilité de la Lépi et le jour du scrutin pourraient être réduits à 45 jours, ce qui équivaudrait à un gain substantiel de temps de 36 jours. D'où la nécessité d'un consensus politique national, ce d'autant que le protocole additionnel de la Cedeao interdit toute modification de la loi électorale six mois avant les élections, si cette modification n'est pas consensuelle. S'agissant des législatives et tenant compte des délais légaux, les différentes simulations indiquent l'organisation du scrutin au plus tard le 26 avril 2015, afin de se conformer à la prescription constitutionnelle du 15 mai, date impérative pour l'installation d'une nouvelle législature.

La main tendue du Chef de l'Etat aux forces de l'opposition Le Président Boni Yayi a salué le sens de responsabilité des participants et l'esprit constructif qui a gouverné les débats. Pour lui, la présente session du dialogue politique n'a pas vocation à épuiser tous les sujets. Elle est surtout dictée par l'urgence que constituent les élections, un véritable baromètre du jeu démocratique. Le cadre ainsi créé doit être maintenu, renforcé et amélioré, insiste-t-il, pour favoriser un dialogue inclusif et porteur de réelles avancées. À l'endroit des forces politiques de l'opposition qui se sont désolidarisés du processus, Boni Yayi lance un appel afin qu'elles s'associent à la dynamique ainsi créée pour apporter leur contribution et faire du dialogue politique un véritable creuset d'échanges fructueux en faveur de notre jeune démocratie. Il a instruit le ministre en charge des relations avec les institutions aux fins de prendre toutes les dispositions idoines pour créer les conditions de leur participation à ces échanges. "Notre peuple a les yeux rivés sur nous et attend les élections", conclut le Chef de l'Etat.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Thème principal: 

Deuil dans la dynastie de Souza du Bénin et du Togo: Boni Yayi aux obsèques de Mito Chacha VIII

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Le Président Boni Yayi a pris part, ce samedi 6 décembre 2014 à la Basilique de Ouidah, à la messe d'inhumation de Feu Chacha Honoré Feliciano Juliao de Souza, septième successeur de Don Francisco Félix, fondateur de la dynastie de Souza. A cette occasion, l'illustre disparu a reçu deux décorations à titre posthume.La grande communauté Agouda du Bénin et du Togo est en deuil.

Le Chef de la collectivité de Souza du Bénin et du Togo, Mito Honoré Feliciano Juliao de Souza, Chacha VIII qui a tiré sa révérence depuis le 23 octobre dernier, a été inhumé ce samedi. La cérémonie de son inhumation, rehaussée par la présence du Chef de l'Etat, s'est déroulée à Singbomè à Ouidah, et a drainé tout le gratin politique national. La messe d'inhumation a eu pour cadre, la Basilique de Ouidah, devenue trop exiguë pour contenir l'immense foule constituée de parents, proches, amis et de curieux, venus rendre un dernier hommage à cet homme qui, de par sa notoriété, a énormément contribué au rayonnement de sa dynastie, de sa ville, du Bénin et du Togo. Né le 16 avril 1928, Honoré Feliciano Juliao a marqué son temps, aux dires de Christian de Souza donnant lecture de son oraison funèbre. Grâce à son dynamisme et son sens poussé des affaires, il s'est investi dans plusieurs secteurs au nombre desquels les transports, l'aluminium, le sport, etc. Parmi les nombreuses sociétés qui portent sa griffe, mentionne Christian de Souza, l'on peut citer la Société togolaise de construction et de travaux publics (Stctp), la Socao pour la distribution des produits Nestle au Bénin, au Togo et au Burkina-Faso, Alurex Afrique, spécialisée dans la menuiserie et l'aluminium, etc.

Il fut également président de l'Union nationale des transporteurs routiers du Togo, et de l'Etoile Filante, club mythique de football du Togo. C'est le 24 juin 1995, rappelle l'orateur, que la Providence l'a hissé au trône de la dynastie de Souza. Intronisé le 7 octobre de la même année, Mito Honoré Feliciano Juliao a été un véritable bâtisseur à la tête de la dynastie, témoigne Christian de Souza. Très attaché à ses racines et soucieux de léguer un digne héritage à la postérité, il a très tôt initié d'importantes actions pour redonner vie à une collectivité qui sombrait dans une longue période d'hibernation. Au nombre des personnalités qu'il a reçues durant son règne, figure l'ex président brésilien, Lula Silva. Il a également effectué plusieurs voyages de par le monde, notamment dans l'Etat de Bahia au Brésil. C'est à l'âge de 86 ans qu'il rejoint la demeure éternelle, au grand dam d'une descendance et de toute une communauté qui pleureront longtemps longtemps encore, la disparition d'un patriarche hors pair. Avant son inhumation, Chacha VIII a été a reçu à titre posthume à la dignité de Grand Officier de l'ordre national du Bénin. Il a également reçu une distinction dans l'ordre national du Brésil. Il était père de 21 enfants.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Thème principal: 

Pour une bonne organisation des élections communales, municipales et locales: Le Gouvernement toujours ouvert au dialogue politique

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Le Ministre chargé des relations avec les Institutions, Gustave Dépo Sonon a rencontré la presse dans la soirée du jeudi 11 décembre 2014 à la Grande Salle de réunion de Magique Land à Cotonou. Au menu des échanges, la situation sociopolitique nationale, le dialogue politique du vendredi 5 décembre dernier et le processus devant conduire à la bonne organisation des élections communales, municipale et locales. La rencontre a connu la participation des représentants de la presse nationale et internationale.

Ci-dessous la déclaration liminaire du Ministre Gustave Dépo Sonon (en pièce jointe)

Cell/Com MCRI

Thème principal: 

COMMUNIQUE DU CONSEIL EXTRAORDINAIRE DES MINISTRES DU SAMEDI 13 DECEMBRE 2014

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Che

REPUBLIQUE DU BENIN

Fraternité – Justice - Travail

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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

»»»»»»»

SECRETARIAT GENERAL

DU GOUVERNEMENT

»»»»»»»

N°     / PR/SGG/COM/extra

COMMUNIQUE

Le Conseil des Ministres s’est réuni en séance extraordinaire le samedi 13 décembre 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :

  1. Roi de KABAGOU ;
  2. Benoît TOKPASSI, Ingénieur des Travaux Publics à la retraite précédemment Directeur de la Société Nationale de Gestion Immobilière SONAGIM, Directeur des Ponts et Ouvrages d’Art puis Directeur des Transports Terrestres ;
  3. Blanche DOFONNOU, mère de Monsieur Gualbert KOUDOGBO, Directeur Général des Travaux Publics ;
  4. GNAMDYO, Chef de l’Arrondissement de Manta dans la commune de Boukoumbé ;
  5. Cécile HOUEMAVO, mère de Monsieur Léonard HOUEMAVO, Conseiller Communal chargé du lotissement de la Mairie d’Allada ;
  6. Marie-Louise Eudith Rafata ALEDJI épouse AGUEH, mère de Monsieur Gervais René AGUEH, Ingénieur des Services Techniques des Travaux Publics, précédemment Secrétaire Général du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises ;
  7. Nan Ouroubè LAFIA épouse de Feu TAMOU-LAFIA ex DARI SOUNON, mère de Monsieur Yarou Bio TAMOU-LAFIA, Conseiller Technique à la Décentralisation de l’Education, au Suivi des Projets et à la Promotion de la Scolarité au Ministère de l’Enseignement Maternel et Primaire ;
  8. Dossou André HESSOU, Commissaire de Police à la retraite, père de Monsieur Jules Honorat HESSOU, Inspecteur Vérificateur en service à l’Inspection Générale des Affaires Administratives et précédemment Préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral ;
  9. Antoinette Bonin OLOUKOÏ épouse AFOGBE, mère de Monsieur Kokou AFOGBE, Directeur Général de la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels (CAME) du Ministère de la Santé ;
  10. Pascal GNIMANDI, père de Monsieur Armand GNIMANDI, Secrétaire de la Mairie de Toffo.

Le Ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes a rendu compte au Conseil de l’accident mortel qui a eu lieu le mercredi 03 décembre 2014, sur l’axe Savalou-Djougou à hauteur du village de WASSA dans le premier arrondissement de Djougou occasionnant plus de trente morts et des dizaines de blessés graves.

Le Conseil des Ministres déplore ce drame, présente ses condoléances aux familles éplorées et invite les populations à observer une grande prudence sur les routes particulièrement en cette fin d’année.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant transmission à l’Assemblée Nationale pour autorisation de ratification de l’accord de prêt signé avec la Banque d’Investissement et de Développement  de la CEDEAO (BIDC) dans le cadre du financement partiel du projet  de réhabilitation et de renforcement de la route Parakou-Djougou en République du Bénin.

L’objectif global du projet, d’un montant de quatre milliards de francs CFA est de contribuer d’une part au développement économique et social de la zone d’influence immédiate du projet par l’amélioration des infrastructures routières, d’autre part au renforcement  de la construction  de l’espace communautaire.

Le Conseil a également adopté plusieurs autres projets de décrets notamment:

  • un projet de décret portant agrément de la société CK SARL pour l’exploitation d’un casino en République du Bénin ;
  • un projet de décret portant agrément de la société CASINO –BENIN  pour l’exploitation d’un casino à Cotonou ;
  • un projet de décret portant agrément de la société « AARTI STEEL Bénin » SARL au régime « B » du code des investissements, pour le projet d’installation d’une unité industrielle de fabrication de fer à béton, de tôles ondulées galvanisées et de tôles noires à Houlènou, PK 13 route de Porto-Novo dans la Commune de Sèmé-Kpodji ;
  • un projet de décret portant Nomenclature Budgétaire de l’Etat (NBE) ;
  • une série de projets de décrets portant successivement :
    • création, attributions, composition et fonctionnement des commissions administratives paritaires des corps des Greffiers et des Officiers de Justice ;
    • plan de carrière des corps des Greffiers et Officiers de Justice du Bénin ;
    • conditions de mise en œuvre de l’article 30 de la loi 2007-01 du 29 mai 2007 portant statut des  corps des Greffiers et des Officiers de Justice en République du Bénin ;
    • modalités d’application la loi n° 2007-01 du 29 mai 2007 portant statut des corps des Greffiers et des Officiers de Justice en République du Bénin respectivement en ses articles 14 ; 18 et 19 ; 25 ; 79 et 80 ;
    • modalités de nomination des greffiers en chef et de leurs assistants en République du Bénin ;
    • allocation de l’indemnité  de première installation au profit  des greffiers et des officiers de justice en République du Bénin ;
    • nomination des Commissaires-Priseurs.

Le Ministre chargé des Relations avec les Institutions a rendu compte au Conseil des Ministres des travaux du comité de suivi du processus électoral et des contacts qu’il a eu à prendre avec des acteurs politiques pour la poursuite du dialogue politique enclenché le 05 décembre 2014.

Il ressort de ce compte rendu que le COS-LEPI a prévu que la liste électorale sera disponible à titre provisoire le 15 janvier 2015 au plus tôt. Dans cette perspective, la CENA préconise d’organiser les élections municipales, communale et locale, le 24 mars 2015. Ce calendrier sera tenu à la condition expresse du vote par les Députés à l’Assemblée Nationale d’une loi dérogatoire pour réduire les délais légaux relatifs notamment au temps d’affichage. En ce qui concerne les législatifs, elles se tiendraient le 26 avril 2015.

Le Conseil des Ministres saisit cette occasion pour lancer un appel au Parlement aux fins du vote d’une loi dérogatoire pour assurer la tenue des municipales, communale et locale avant les législatives dans les délais précités. De toute évidence sans cette loi dérogatoire, la tenue à bonne date de nos élections ʺici et maintenantʺ est difficilement envisageable.

Le Conseil des Ministres a également saisi cette occasion pour rappeler à nouveau que les diligences incombant au Gouvernement se résument essentiellement à trois missions dans l’organisation des élections. Il s’agit :

  1. du financement de tout le processus électoral ;
  2. la convocation du corps électoral et
  3. la sécurisation du processus.

De ce point de vue le Conseil des Ministres rappelle, en ce qui concerne le financement, sa disponibilité à continuer de couvrir le plan de trésorerie tel que conçu par le COS-LEPI sans apprécier l’opportunité des dépenses en attendant l’audit général conformément aux dispositions légales.

C’est le lieu de souligner qu’à ce jour, plus de onze (11) milliards de francs CFA ont été mis à la disposition de COS-LEPI, en attendant l’appel de fonds de la CENA pour trois (03) milliards de francs CFA en faveur de son propre fonctionnement et treize (13) milliards pour le compte de l’ensemble des structures en charge de l’organisation des élections notamment la Cour Suprême, la Cour Constitutionnelle, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, le Ministère de la Défense, le Ministère Chargé des Relations avec les Institutions etc. Ainsi, aucun problème de financement ne se pose et le Gouvernement y veillera.

En ce qui concerne la convocation du corps électoral, elle reste subordonnée à la disponibilité de la liste électorale et à la saisine du Gouvernement par la CENA dès qu’elle juge les conditions réunies.

En tout état de cause et aux termes des dispositions des articles 96 et 98 de la constitution béninoise, le régime électoral du Président de la République, des membres de l’Assemblée Nationale et des Assemblées Locales est de la compétence de l’Assemblée Nationale nonobstant la possibilité pour le Gouvernement de proposer des projets de lois à la Représentation Nationale. Il s’ensuit que c’est sur la base de cette disposition que l’Assemblée Nationale a voté en décembre 2012 la loi mettant en place le COS-LEPI alors que le mandant des élus locaux était arrivé à terme en avril 2013. C’est encore l’Assemblée Nationale qui a procédé à la désignation des membres de COS-LEPI et de ses démembrements et c’est d’elle que la CENA attend à ce jour la désignation de ses représentants. Au regard de tout ce qui précède, le Conseil des Ministres regrette ces marches dirigées contre le Gouvernement et constate qu’elles ne sont ni fondées ni justes à cet égard surtout que comme indiqué précédemment, toutes les diligences relèvent du Parlement.

Dans le cadre des réformes portuaires, le Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation a rendu compte des diligences effectuées en vue de la signature du contrat au nom de l’Etat béninois avec les prestataires que sont les sociétés SGS SA et BIVAC BV (BUREAU VERITAS) respectivement dans la mise en place du Programme de Certification des Valeurs  (PCV) en douane et pour l’acquisition, l’installation et l’exploitation des scanners au Bénin. Ce faisant, une diligence importante a été réalisée par notre pays au titre des réformes douanières et portuaires.

Dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Bénin, au titre du DOING Business, le Ministre à la Présidence de la République Chargé de la Coordination des Politiques de Mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement et des Objectifs de Développement Durable a rendu compte au Conseil des Ministres  des diligences à exécuter au niveau de certains Ministères notamment dans les domaines de :

  • la création d’entreprise ;
  • l’octroi de permis de construire ;
  • l’accès à l’électricité ;
  • le transfert à la propriété ;
  • l’accès au crédit ;
  • le commerce transfrontalier ;
  • l’exécution de contrat ;
  • la protection des investisseurs ;
  • le paiement des taxes et impôts.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a rendu compte au Conseil des Ministres des difficultés dans le placement du coton suite à la chute des cours mondiaux de l’or blanc.

En examinant ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche en lien avec le Ministre en charge de l’Economie de prendre contact avec la délégation de l’Union Européenne au Bénin en vue d’examiner les possibilités d’appui de la communauté internationale aux producteurs dans le contexte actuel pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Le Conseil des Ministres saisit cette occasion pour réaffirmer la détermination du Gouvernement à apporter le soutien nécessaire aux producteurs en vue de l’amélioration de leur condition de vie et de travail.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a également rendu compte au Conseil des Ministres des dispositions prises en vue du démarrage des opérations d’égrenage.

En prenant acte de ce point, le Conseil des Ministres s’est réjoui de la disponibilité des promoteurs des usines d’ICA à s’impliquer dans les opérations d’égrenage de la campagne 2014-2015.

Aussi, dans le cadre de la revue du cadre institutionnel entre le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche et la SONAPRA, des instructions ont été données :

  1. au Secrétaire Général du Gouvernement pour soumettre au Conseil des Ministres un projet de dispositif qui assure une davantage de visibilité, d’efficacité et de transparence des opérations de la filière ;
  2. au Comité interministériel de Coton pour :
    1.  proposer au Conseil des Ministres une feuille de route en vue de :
      1. faire aboutir le processus d’implication des producteurs dans l’actionnariat de la SODECO ;
      2. rendre effectif le zonage à partir de la campagne 2014-2015 avec l’appui d’un expert avisé ;
    2.  rendre compte hebdomadairement en Conseil des Ministres de ses travaux.

Le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables a rendu compte au Conseil des Ministres du projet d’amélioration du réseau électrique principalement dans le Département de l’Atlantique et du Littoral avec l’appui de l’Agence Française pour le Développement.

En approuvant ce compte rendu, le Conseil des Ministres remercie l’Agence Française de Développement pour cet appui qui devrait impacter positivement sur la disponibilité de l’énergie électrique dans ces départements.

Le Ministre à la Présidence de la République chargé de la Coordination de la mise en œuvre des Politiques des Objectifs du Millénaire pour le Développement et des Objectifs de Développement Durable en lien avec le Ministre des Travaux Publics et des Transports a rendu compte au Conseil des Ministres qui en a pris acte du suivi des travaux routiers par l’Agence Béninoise des Grands Travaux.

Il s’agit de :

  • la réhabilitation de la route Parakou-Djougou ;
  • la construction d’un pont sur le fleuve Mono à Athiémé ;
  • l’aménagement et le bitumage de la route Tchetti-Savalou-Logozohè-Glazoué ;
  • l’aménagement de la route Djrègbé-Dja-Owodé ;
  • la réhabilitation de la route Comè-Lokossa-Dogbo avec la bretelle Zounhouè-Athiémé ;
  • le déplacement des réseaux d’électricité, d’eau et des télécommunications sur la route Akassato-Bohicon.

Le Conseil des Ministres s’est félicité de l’éligibilité du Bénin au 2ème compact MCA décidé par le Conseil d’Administration de MCC. Cette décision heureuse est la résultante des nombreux efforts consentis par notre pays pour l’amélioration de la gouvernance dans divers domaines d’activités.

A la suite de cette décision dont l’impact sur l’amélioration du cadre de vie de nos populations sera salutaire, le Bénin accueillera du 16 au 18 décembre 2014, le vice Président de MCC, Monsieur Jonathan BLOOM qui entamera des négociations avec le Gouvernement béninois sur les secteurs prioritaires qui bénéficieront des flux financiers découlant du MCA d’un montant total de 250 millions de dollars US avec des effets d’entrainement en termes d’investissements privés d’environ deux (2) milliards de dollars US.

Le Conseil des Ministres saisit cette occasion pour remercier le peuple américain et son Gouvernement pour cette marque de confiance et d’intérêt renouvelés à l’égard du peuple béninois pour son bien-être.

L’Agent Judiciaire du Trésor, Président du comité de suivi des victimes de ICC services et consorts a rendu compte des dispositions prises pour l’exécution diligente des décisions du Conseil des Ministres des 25 et 27 novembre 2014.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit l’Agent Judiciaire du Trésor en lien avec le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme et le Ministre de l’Economie et des Finances de prendre les dispositions pour rendre compte dans une quinzaine des diligences à prendre en vue du remboursement dans le 1er trimètre de l’année 2015, des spoliés de ICC Services et consorts à la suite de la réalisation des biens immeubles et meubles des promoteurs indélicats de ces structures illégales.

En outre le Ministre en charge de la Justice a été instruit en vue des diligences conséquentes dans l’aboutissement des procès sur ce dossier.

Le Conseil des Ministres a examiné plusieurs autres dossiers notamment :

  • une communication du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation relative à la mise en œuvre des conditionnalités de l’appui budgétaire de la Banque Mondiale au titre de l’année 2015 ;
  • une communication du Ministre de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires sur le point de la mise en œuvre du contrat de mandat entre le Conseil National des Chargeurs du Bénin et la Société PHOENIX EUROPE EXPRESS dans le cadre de la gestion du Bordereau de Suivi des Cargaisons (BC) de 2013 à 2014.

Le Conseil des Ministres a approuvé plusieurs comptes rendus notamment :

  • un compte rendu du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation, des négociations entre le Gouvernement et les sociétés d’égrenage du coton sur le protocole  d’accord et le contrat-type d’égrenage à façon au titre de la campagne cotonnière 2014-2015 ;
  • un compte rendu d’étape du Ministre de l’Energie, des Ressources Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables,  des discussions avec les fournisseurs de gaz naturel nécessaire au fonctionnement à court terme de la centrale électrique à turbines à gaz de 80 MW de MARIA GLETA.

Le Conseil des Ministres a autorisé :

  • le paiement des avantages et des indemnités des membres du Conseil Economique et Social (CES) au titre de la cinquième mandature ;
  • la proposition commerciale du consortium CONSTRUTORA SUCESSO S.A§FIDENS ENGENHARIA S.A pour la construction de la route Kétou-IDIGNY-IGBODJA et OMOU-ILLADJI-MOSSOUKAGBE-YEKOTONYAN et la signature d’un accord commercial entre le consortium et le Gouvernement du Bénin ;
  • la stratégie d’installation et de répartition des lampadaires au niveau des localités bénéficiaires ;
  • la vulgarisation du plan de promotion de l’emploi de jeunes 2014-2016 au cours de la troisième édition de la quinzaine nationale de l’emploi ;
  • la réduction significative du prix de cession des produits avariés de la campagne 2013-2014 en vue de la libération des aires de stockage des usines avant le démarrage de l’égrenage 2014-2015 ;
  • l’organisation du 16 au 18 décembre 2014 des états généraux du secteur privé béninois ;
  • l’organisation des Journées africaines du Droit Maritime : « Vulgarisation des règles de Rotterdam », Cotonou, du 17 au 19 décembre 2014 ;
  • l’organisation des sessions ordinaires des organes de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) à Cotonou, du 15 au 22 décembre 2014 ;
  • l’organisation de la deuxième édition de l’université paysanne au Bénin, du 10 au 17 décembre 2014 ;
  • la cérémonie de livraison de l’usine de montage des tracteurs de Ouidah au Gouvernement du Bénin par l’entreprise Angelique International Limited, le 18 décembre 2014 ;
  • le survol aérien pour des prises de vues aériennes du territoire national dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Préservation et au Développement  des Forêts Galeries et Cartographie de base numérique (PAPDFGC).
  • la formation sur l’opérationnalisation du Programme e-Conseil des Ministres, prévue par le Secrétariat Général du Gouvernement (SGG) du 15 au 20 décembre 2014 à Grand-Popo.

Fait à Cotonou, le 13 décembre 2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 

Alassani TIGRI

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Déjeuner de travail avec les handicapés: Boni Yayi communie avec les couches les plus vulnérables

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Le Chef de l’Etat a offert ce samedi 27 décembre à la présidence de la République, un déjeuner en faveur des personnes handicapées. Occasion pour Boni Yayi  d'exprimer sa solidarité et d'annoncer de nouvelles mesures en faveur de cette couche marginalisée de la société. Le Chef de l'Etat, en bon père de la nation, reste sensible aux conditions existentielles de toutes les couches de la société béninoise.

L'une des couches les plus fragiles, en l'occurrence les personnes handicapées, a été mise à l'honneur ce samedi, à travers un déjeuner, organisé à la salle du peuple du Palais de la République. Les convives du Président Boni Yayi n'ont pas manqué l'occasion pour dire de vive voix, les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. Ferdinand Adéchi, porte-parole des handicapés, cite entre autres la marginalisation sociale, la discrimination, la non prise en compte de leur potentiel dans les divers services de l'Etat, etc. "Le statut général des agents de l'Etat exclut les handicapés. Leurs dossiers sont systématiquement rejetés". Les concours de recrutement des années 2008 et 2013 en sont des exemples palpables, deplore-t-il. Si en 2014, des améliorations sont notées en matière de recrutement dans la fonction publique, un grand fossé continue de séparer les handicapés des autres couches de la population, note-t-il. Le secteur privé leur ouvre difficilement ses portes. Installés à leur propre compte, ils ne bénéficient pas des accompagnements des structures mises en place pour la promotion de l'auto-emploi.

Pour marquer une rupture avec cet état de choses, Ferdinand adéchi plaide pour la prise de mesures correctives, notamment l'adoption de la loi portant promotion et protection des personnes handicapées, dont l'avant-projet est resté bloqué dans les tiroirs de la Cour suprême depuis des lustres."C'est un déjeuner républicain pour vous dire que vous êtes partie intégrante de notre nation. Pour moi, la République est comme une mère qui se doit de rassembler tous ses enfants sans exclusion aucune et d’entourer d'une attention soutenue et particulière ceux d'entre eux qui sont les plus fragiles », reconnaît le président de la République. Pour lui, la personne handicapée en tant que personne humaine est égale aux autres en dignité et en droit. C'est pourquoi, soutient-il, il est nécessaire de prendre en compte cette couche dans l’animation de la vie économique et sociale. "Vous n'êtes pas des handicapés.

Vous avez d'énormes potentialités qu'il faut mettre en valeur. Vous mettre à l'écart relèverait du gâchis, car vous êtes encore utiles à la République », martèle Boni Yayi. Pour inverser la tendance actuelle, Boni s’engagé à faire aboutir le projet de loi relatif à la promotion et à la protection des personnes handicapées. Il annonce par ailleurs l’organisation sous peu d’un recrutement spécial dans l'administration pour les handicapés tout en promettant qu'à chaque recrutement, de veiller à ce que 5 à 10 % des postes soient dévolus aux personnes handicapées". En guise de cadeau de Noël, le Président de la République annonce la mise en place d’un fonds d’un milliard et demi de francs CFA en faveur des personnes handicapées, dénommé "le milliard et demi de l'amour de la nation". 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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MESSAGE SUR L’ETAT DE LA NATION DE SON EXCELLENCE, DOCTEUR BONI YAYI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT

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Porto-Novo, Assemblée Nationale, le 30 décembre 2014 

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle ;

Monsieur le Président de la Cour Suprême ;

Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice ;

Monsieur le Président du Conseil Economique et Social ;

•Monsieur le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication ;

• Madame la Grande Chancelière de l’Ordre National du Bénin ;

• Monsieur le Médiateur de la République ;

• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

• Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique et consulaire et Représentants des Organisations Internationales ;

• Honorables Députés à l’Assemblée Nationale ;

• Monsieur le Préfet des Départements de l’Ouémé et du Plateau ;

• Monsieur le Maire de la ville de Porto-Novo ;

• Mesdames et Messieurs les Sages, têtes couronnées et notables de la ville de Porto-Novo ;

• Mesdames et Messieurs les Représentants des confessions religieuses ;

• Distingués invités ;

• Mesdames et Messieurs.
La tradition républicaine, à travers les dispositions de l’article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990, prescrit au Président de la République d’adresser une fois par an à l’Assemblée Nationale un message sur l’état de la nation. C’est une obligation constitutionnelle à laquelle je me soumets avec grand enthousiasme depuis 2006, car elle est la manifestation du nécessaire devoir de reddition de comptes. 

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Je me présente devant votre auguste Assemblée pour faire le bilan du chemin parcouru par notre pays, au cours de l’année 2014, dans sa double quête de consolidation du renouveau démocratique et de bien-être économique et social.Je voudrais de prime abord rendre grâce à Dieu, le Tout-Puissant, le Père Céleste pour ses bienfaits dans la vie de chacune et de chacun de nous et de notre Patrie bien-aimée, tout au long de cette année qui s’achève. Je voudrais exprimer ma profonde gratitude pour l’accueil fraternel réservé par vous-même, Monsieur le Président et par les autres honorables députés. Je salue la présence remarquée des Présidents des Institutions constitutionnelles et légales de la République. Mes salutations vont également à l’endroit des autorités communales et locales, des têtes couronnées, dignitaires, sages et notables, ainsi qu’aux responsables des confessions religieuses de la ville de Porto-Novo.Je voudrais également témoigner ma reconnaissance aux membres du Corps diplomatique et consulaire ainsi qu’aux représentants des Organisations Internationales pour avoir accepté d’honorer de leur présence cette cérémonie que nous impose notre loi fondamentale du 11 décembre 1990.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs,

Mon intervention portera d’une part sur les principales réformes engagées pour la transformation structurelle de notre pays et d’autre part sur les bases de l’action de mon gouvernement au cours de l’année 2015. En 2014, le Bénin a enregistré d’importants progrès. Ces progrès découlent d’abord de la bonne gestion du cadre macroéconomique. En effet, au plan économique et financier, malgré la conjoncture internationale particulièrement difficile, notre pays a connu une croissance soutenue en termes réels de l’ordre de 5,6% en moyenne sur la période 2012-2014. Cette croissance est la plus forte enregistrée au Bénin depuis l’indépendance, selon le Rapport de la banque mondiale sur la situation économique de notre pays publié en septembre 2014. Pour 2014, le taux de croissance est projeté entre 5,7% et 6,5%, largement au-dessus de la moyenne mondiale établie à 3,3%.Le Bénin fait partie des quatre pays qui respectent tous les critères de premier rang du pacte de convergence de l'UEMOA. En effet, selon le rapport de l'UEMOA de décembre 2014 sur l'exécution de la surveillance multilatérale, le taux d'inflation est maîtrisé et s’est établi à moins 1,1%, ce qui ne doit pas être confondu à la déflation eu égard au niveau de croissance économique qui reste élevé. Cette performance s’explique par le niveau relativement bas des prix des denrées alimentaires, en lien avec les performances agricoles. Le taux d'endettement est maintenu en dessous de 30% du PIB contre une norme communautaire de 70% du PIB. En d’autres termes, sur un revenu de 100FCFA, la dette dans notre pays n’excède pas 30FCFA contre la norme communautaire de 70FCFA, ce qui traduit notre volonté de ne pas alourdir les charges des générations futures. Ce potentiel d’endettement doit pouvoir être utilisé pour augmenter notre capacité de production pour le bien être des populations. Sur le plan budgétaire, le Gouvernement conduit une politique budgétaire saine avec un déficit budgétaire devant s'établir à 3,1% contre une moyenne de 3,5% pour les pays de l'UEMOA.Globalement donc, malgré les progrès qui restent à réaliser, la situation économique et financière de notre pays est jugée satisfaisante avec un cadre macroéconomique qui se renforce de jour en jour et des indicateurs clés qui sont pour la plupart au vert.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

Des efforts notables ont été consentis par ailleurs pour la mobilisation des ressources financières et l’amélioration de l’efficacité des politiques publiques. Le gouvernement a décidé de faire du partenariat public-privé (PPP) une option essentielle de financement du développement. Dans cette perspective, la Table ronde sur le financement du développement du Bénin, organisée à Paris du 17 au 19 juin 2014 avec l’appui des partenaires au développement, a connu un franc succès. En effet, cette rencontre a permis de partager avec d’éminentes personnalités, institutions et Privés du monde de la finance, notre vision du développement du pays pour les cinq prochaines années. Comme vous le savez et je vous le rappelle qu’à l’issue de cette Table ronde, le Bénin a obtenu de la communauté financière internationale des engagements d’un montant de plus de 12 milliards de dollars US, soit plus de 6.000 milliards de FCFA, afin de financer la réalisation d’investissements lourds et structurants à même d’accélérer la croissance économique, alors que le gap de financement recherché était de 6 milliards de dollars US. Ce qui témoigne si besoin en était encore de l’adhésion de la communauté internationale aux réformes entreprises par mon gouvernement. La mobilisation effective et diligente des financements annoncés se poursuit. Sur les six premiers mois, des conventions de financement pour plus de 1000 milliards de FCFA ont été déjà signées, sans compter les engagements concrétisés au niveau du secteur privé. C’est le lieu de préciser que le rythme de décaissement dépend de la mise en œuvre des réformes et du degré de synergie entre le Gouvernement, l’Assemblée Nationale et les Partenaires Techniques et Financiers. C’est pour assurer une bonne gouvernance et accélérer ce rythme de décaissement que le Gouvernement s’attèle à mettre en place le cadre institutionnel adéquat animé par des experts recrutés avec l’appui des partenaires au développement.J’ai bien noté que l’institution parlementaire est entrain d’examiner deux propositions de loi, l’une définissant le cadre légal des PPP au Bénin et l’autre portant création du tribunal de commerce. L’adoption de ces deux textes permettra de consolider les réformes en cours pour une meilleure mobilisation des ressources.Je voudrais, à cette heure du bilan, renouveler mes remerciements à tous les participants à cette Table Ronde ainsi que la reconnaissance du Peuple béninois à nos partenaires au développement, à notre diaspora de même qu’à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au succès de ce forum dont les résultats sont allés bien au-delà de nos attentes.Cette performance est le résultat des différentes réformes mises en œuvre aussi bien pour l’amélioration de l'environnement des affaires que pour la transformation structurelle de notre économie.

Les réformes relatives à l'environnement des affaires ont permis au Bénin de se classer 151ème sur 189 économies dans le Rapport Doing Business de la Banque mondiale ; ce qui fait un saut en avant de 23 places, comparé au classement de l’année dernière. Le Bénin a notamment progressé en matière de création d’entreprises, de protection des investisseurs minoritaires, du commerce transfrontalier et de l’exécution des contrats. L’ensemble des politiques gouvernementales a donc contribué à classer le Bénin 2ème parmi les dix économies du monde les plus performantes en matière de réformes en 2014. Par ailleurs, les efforts fournis dans le cadre de la lutte contre la corruption ont été pris en compte dans l’Indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International, qui classe le Bénin à la 80ème place sur 175 pays, soit une progression de 14 places en 2014 et de 30 places depuis 2010. Ces résultats auraient été meilleurs si la lutte contre la corruption n’était pas freinée par l’absence de poursuites judiciaires systématiques et efficaces, ce qui compromet la crédibilité de la volonté de mon gouvernement à s’attaquer à la corruption en vue de l’élimination de la pauvreté dans notre pays.Voilà pourquoi mon gouvernement s’attache à poursuivre la modernisation du secteur de la justice. Pour renforcer les capacités des acteurs du système judiciaire, afin de les rendre plus efficaces et mieux outillés, il a été procédé au recrutement de 4 auxiliaires de justice, de 229 Officiers de Police Judiciaire et à la formation de 38 auditeurs de justice qui seront intégrés prochainement dans le corps de la magistrature. L’informatisation des juridictions et de la chancellerie s’est poursuivie avec notamment la refonte de l’architecture du réseau existant et de l’application de gestion de la chaine civile au regard du nouveau code de procédure civile ainsi que la mise en place de la gestion informatisée des prisons civiles. En 2014, les premières sessions d’assises des cours d’appel de Cotonou, d’Abomey et de Parakou et celles du tribunal pour enfants statuant en matière criminelle de Parakou et de Cotonou ont été organisées. Dans le cadre de l’amélioration des conditions de détention, la prison civile d’Abomey-Calavi a été mise en service en mai 2014, ce qui a entrainé une diminution immédiate de l’effectif des détenus de la prison civile de Cotonou.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

Les efforts en matière de lutte contre la corruption ont été tout de même reconnus par le Conseil d’Administration du Millenium Challenge Corporation des Etats-Unis d’Amérique qui vient de prononcer l’éligibilité de notre pays au bénéfice de cet appui, d’un montant de 250 millions de dollars US, à consacrer essentiellement au secteur de l’énergie. Il y a lieu de rappeler que ce concours joue le rôle de catalyseur puisque, du fait de ce programme, le Bénin peut encore attirer des investissements de plus de 2 milliards de dollars US de la part de la communauté financière internationale et plus particulièrement du secteur privé américain.Au-delà, le Bénin a enregistré, selon les statistiques publiées par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) en septembre 2014, des niveaux records d’investissements directs étrangers entrants en 2012, avec 282 millions de dollars US, et en 2013, avec 320 millions de dollars US, soit une augmentation de plus de 500% depuis 2006. Ces investissements sont concentrés dans la prospection pétrolière, les usines de ciment, la construction d’hôtels de grand standing, la transformation de coton et de noix de cajou, sans oublier le secteur portuaire et douanier.En dépit des reformes à mettre encore en œuvre, les appréciations internationales en matière de risques (la COFACE et le groupe britannique AON) montrent que notre pays jouit encore, dans le contexte ouest africain, d’une bonne perception de la part des investisseurs.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

La transformation structurelle de notre pays, au-delà des préalables et pré-requis relatifs à la qualité de la gouvernance et à l’efficacité de la chaîne de gestion des finances publiques, repose particulièrement sur des infrastructures de qualité, la relance de l’agriculture et l’amélioration du système éducatif national ainsi que du système de sécurité sociale.A ce titre, mon Gouvernement met en œuvre un programme ambitieux de construction d’infrastructures de transport compte tenu de leurs effets d’entrainement sur l’activité économique des entreprises et des ménages. Ainsi, les travaux d’extension du réseau routier, pour un coût d’environ 82 milliards de FCFA, dont 66 milliards sur contribution nationale, ont couvert un linéaire de 1288 km et concernent principalement des travaux urbains, interurbains et d’ouverture du Bénin sur l’extérieur. En outre, un linéaire de 147 km de route, pour un montant de plus de 48 milliards de FCFA, est en instance de démarrage.La relance de l’agriculture est impulsée notamment par l’amélioration de la qualité de la gouvernance de la filière coton qui tient compte du souci permanent du Gouvernement d’améliorer les conditions de vie des cotonculteurs. Parallèlement, les autres filières prioritaires ont bénéficié d’appuis appréciables notamment le riz, le maïs, l’ananas, l’anacarde, les cultures maraîchères, le lait et la viande. L’action du Gouvernement en la matière vise principalement la couverture des besoins alimentaires de même que l’amélioration de l’attractivité de l’activité agricole et du milieu rural par l’accroissement des revenus. L’usine de montage de matériel agricole de Ouidah sortira dix tracteurs par jour en moyenne. Chaque tracteur, pour 8h de travail, permettra d’emblaver une superficie de 16 ha. Mon gouvernement s’emploiera à mettre en place les mécanismes pour créer les conditions pour un accès aisé des producteurs à ces tracteurs et maintenir la solvabilité de la Société BENIN-TRACTEURS en création avec le secteur privé Indien, Béninois et la Mairie de Ouidah.La transformation structurelle de l’économie béninoise doit prendre également appui sur des ressources humaines de qualité. Mon Gouvernement accorde donc une place de choix à l’amélioration du système éducatif de notre pays. Le deuxième forum national sur le secteur de l’éducation a été organisé du 17 au 19 décembre 2014 pour consacrer la rupture dans notre système éducatif, le réorienter résolument vers l’enseignement technique et professionnel et son adéquation aux besoins du marché.L’amélioration de la gouvernance économique permet de dégager des ressources pour la prise en charge des questions sociales et de solidarité nationale. Le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) est devenu opérationnel en zone rurale avec la prise en charge effective des adhérents dans les formations sanitaires publiques, améliorant ainsi le système de sécurité sociale.

Le RAMU sera généralisé dès l’adoption de la loi par notre institution parlementaire.En matière sanitaire, l’année 2014 a été marquée dans notre sous-région par l’épidémie à virus Ebola. Le Bénin n’a enregistré aucun cas à ce jour. Je voudrais tout de même renouveler notre solidarité à l’endroit des pays frères et amis qui subissent les conséquences dramatiques de cette épidémie. Quant à l’épidémie à virus Lassa, dont notre pays a connu quelques cas, la situation est bien maîtrisée grâce à la disponibilité du traitement.

Par ailleurs, pour promouvoir l’emploi et l’entreprenariat des jeunes et des femmes, mon Gouvernement a renforcé le programme de microfinance aux plus pauvres et les différents programmes d’insertion professionnelle des jeunes. Ainsi, à travers le Programme d’Appui à l’Emploi Salarié (PAES), l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) a mis en stage de pré-insertion professionnelle, 1.650 jeunes diplômés sans emploi suivant son cycle classique, dont 154 mis à la disposition des mairies. En outre, et à travers l’édition spéciale décidée par mon Gouvernement, le même programme a mis à la disposition des enseignements secondaire et primaire, 2.500 nouveaux stagiaires ANPE essentiellement constitués d’enseignants pour la rentée 2014-2015, soit un total de 4.150 jeunes pré-insérés en 2014. Avec la mise en service en 2014 de l’Antenne Départementale ANPE du Plateau, installée dans la Commune de Pobè, mon Gouvernement a achevé le processus engagé depuis 2012 pour doter les 12 départements en antennes ANPE. Au total, en y ajoutant les recrutements dans le corps des agents contractuels de l’Etat, plus de 17.000 emplois salariés ont été créés en 2014 au profit de la promotion de l’emploi des jeunes dans notre pays. Les mécanismes mis en place permettront de créer environ 20 000 emplois en 2015.Pour renforcer l’esprit patriotique de la jeunesse tout en lui offrant la possibilité de faire une expérience professionnelle, le Corps National des Jeunes Volontaires pour le Développement (CNJVD) a été lancé en janvier 2014 et doté d’un plan stratégique 2015-2017. Aussi, 2.700 jeunes volontaires ont-ils été recrutés et déployés après une formation spécifique.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

L’évaluation des progrès réalisés en Afrique, en 2014, dans l’atteinte des OMD, faite par la Banque Africaine de Développement, la Commission économique pour l’Afrique, la Commission de l’Union Africaine et le Programme des Nations Unies pour le Développement, confirme les bonnes places du Bénin, bien qu’en toute humilité, je sois conscient du chemin qui reste à parcourir.Ainsi, en matière de réduction de la faim, notre pays se classe 8ème en Afrique et 2ème de l’UEMOA ; en matière d’éducation primaire et de taux d’achèvement du primaire, le Bénin se classe 2ème de l’UEMOA ; en ce qui concerne la parité filles/garçons dans le primaire, notre pays se classe 2ème de l’Afrique dans le groupe des pays ayant réalisé des progrès considérables ; au titre de l’équité salariale entre femme et homme, notre pays est le 1er de l’UEMOA et le 9ème dans toute l’Afrique ; dans le domaine de la réduction de la mortalité des moins de 5 ans, le Bénin est classé parmi les pays ayant accompli des progrès remarquables ; en ce qui concerne la réduction des taux d’incidence, de prévalence et de mortalité dus à la Tuberculose, le Bénin occupe le 2èmerang dans l’UEMOA ; au titre des naissances assistées par un personnel soignant qualifié, notre pays est le 1er dans l’UEMOA ; pour le volet amélioration de l’accès à l’eau potable, le Bénin fait partie du groupe des 6 pays africains présentant les meilleures probabilités d’atteinte de cette cible.Malgré ces progrès, des défis demeurent à relever, notamment en ce qui concerne la réduction de la pauvreté et des inégalités et en matière d’inclusion de toutes les forces productives. Des progrès sont également à faire en termes de planification familiale en vue d’assurer une meilleure adéquation entre la croissance démographique et la croissance économique.Les avancées déjà réalisées ont été rendues possibles par la conjonction d’une économie en pleine reprise, de nouvelles politiques gouvernementales, du soutien du parlement, de la mobilisation de la société civile et de l’engagement de nos partenaires techniques et financiers en faveur des Objectifs du Millénaire pour le Développement.C’est pour moi ici l’occasion d’exprimer à chaque acteur de ce succès, la reconnaissance du Gouvernement et du peuple béninois. La marche vers les OMD est encore longue et mon Gouvernement voudrait encore savoir pouvoir compter sur l’engagement et la sollicitude de chacun et de tous. En effet, les ODD nous appellent à un changement de paradigme de développement, qui met au centre du développement l’homme mais dans des conditions respectueuses de l’environnement. 

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

Dans le cadre de la gouvernance politique, de nouveaux membres du Conseil Economique et Social et de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication ont été installés. Les dispositions prévues dans la Constitution et les lois organiques ont été respectées à cet effet. Il s’agit de la manifestation de la vitalité de notre système démocratique dans lequel chaque institution constitutionnelle et légale joue librement son rôle. En ce qui concerne la correction de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI) pour l’organisation des élections municipales, mon Gouvernement a tout au long de l’année apporté sa contribution pour faciliter les travaux du Conseil d’Orientation et de Supervision (COS/LEPI). Pour résoudre les difficultés évoquées par le COS/LEPI, j’ai moi-même organisé plusieurs séances et rencontres, dont l’objectif est de créer l’union sacrée autour de la correction de la LEPI pour l’organisation dans la transparence et la paix des élections.Comme vous le savez Monsieur le Président, dans l’organisation des élections, le code électoral assigne trois tâches au Gouvernement notamment le financement des élections, la convocation du corps électoral et la sécurisation des élections. En ce qui concerne le financement des élections, le budget soumis à mon Gouvernement par le COS/LEPI s’élève à treize milliards huit cent millions (13.800.000.000) de francs CFA. Je peux vous affirmer et rassurer le peuple Béninois qu’à ce jour la totalité de cette somme a été mise à la disposition du COS/LEPI et comme il est coutume de le dire « pas un seul kopek » n’est dû à cette Institution. Quant à elle, la CENA aussi jouit de la sollicitude totale de mon Gouvernement.

En ce qui concerne la convocation du corps électoral, mon Gouvernement attend sa saisine par la CENA qui est disposée à le faire dès que les conditions sont réunies dont au premier chef la disponibilité de la Liste Electorale Permanente Informatisée à produire par le COS/LEPI, laquelle liste est l’élément déclencheur de l’ensemble de notre processus électoral.En ce qui concerne la sécurisation des élections, les Forces de sécurité et de défense sont fin prêtes.Monsieur le Président, vous conviendriez avec moi qu’il est urgent que le COS/LEPI rende disponible la LEPI et que notre auguste Assemblée consente à prendre une loi dérogatoire.

Cependant, je demeure persuadé que c’est ensemble avec toutes les forces politiques et sociales avec mon Gouvernement que nous créerons les conditions favorables à la tenue des élections municipales, communales et locales, législatives et présidentielles.En effet, la non organisation de ces élections est lourde de préjudices pour notre pays car la tenue de toutes les élections constitue une préoccupation partagée par tous. Ainsi, le Conseil d’Administration du Millenium Challenge Corporation en a fait une condition pour la signature du deuxième Compact. C’est pourquoi, les synergies nécessaires entre les actions de toutes les forces politiques et sociales seront recherchées et utilisées pour la tenue effective de toutes les élections dans la sérénité pour la consolidation de la paix et la cohésion nationale. L’union sacrée de tous appelée de mes vœux, matérialisée par les différentes initiatives de réunions et l’organisation en cours du dialogue politique centré sur la tenue des élections, devra, je l’espère, contribuer à la mise à disposition de la LEPI et la prise par le Parlement de la loi dérogatoire. Je lance un appel à la veille citoyenne afin que le processus électoral arrive à son terme, dans la paix et la concorde de tous les fils et filles de notre pays. 

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

L’ensemble des progrès réalisés au plan national est appuyé par notre diplomatie qui, en cette année où notre pays assure la présidence de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, est restée très active tant sur le plan des relations bilatérales et multilatérales que dans le domaine de la consolidation des liens avec nos frères et sœurs vivant à l’étranger en vue de leur participation au développement de notre commune Patrie.Le dynamisme de notre diplomatie explique l’excellente qualité des relations que notre pays entretient avec ses pays partenaires et justifie les nombreuses visites de travail effectuées par des Chefs d’Etat au Bénin et la signature d’importants accords et le financement de nombreux projets capitaux dans les domaines social et économique de notre pays.

Au titre des relations avec nos concitoyens vivant à l’étranger, au-delà des actions humanitaires de rapatriement des ressortissants béninois consécutives aux guerres civiles en République Centrafricaine et en Libye, je voudrais surtout mettre l’accent sur le « Pacte de Développement du Bénin avec la Diaspora » conclu en marge de la Table Ronde de Paris. Ce pacte constitue une réponse aux aspirations des Béninois de l’extérieur d’apporter leur contribution au développement de leur pays. Dans cette perspective, il sera procédé au cours de l’année 2015 à une opération de recensement des Béninois de l’extérieur dans le cadre du projet « Mobilisation de la diaspora béninoise et identification des besoins en expertise scientifique et technique du Bénin »

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

Sur le plan économique, l’année 2015 sera marquée par l’entrée en vigueur du Tarif Extérieur Commun (TEC) de la CEDEAO, l’arrivée à terme des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et la transition vers les Objectifs de Développement Durable (ODD). Face à ces nouveaux défis, les orientations économiques de mon Gouvernement ont pour ambition de renforcer le potentiel de production dans la perspective de la poursuite de la transformation structurelle de l’économie béninoise. Les mesures qui seront mises en œuvre viseront notamment : - la promotion de l’emploi des jeunes ;- le renforcement du capital humain et des infrastructures de soutien à la production ;- la modernisation de l’agriculture (production vivrière, élevage et pêche) et la promotion de l’agro-industrie.

Pour l’année 2015, mon Gouvernement prévoit une croissance économique de 6,0% contre 5,7% en 2014 qui découlerait notamment de : 

- l’augmentation des investissements publics avec la poursuite de la politique des grands travaux, particulièrement dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures ;

- l’amélioration du climat des affaires dans le but d’attirer les investissements privés vers les pôles de croissance et de densifier le tissu industriel ;

- les travaux de construction du réseau ferroviaire Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey ;

- la consolidation des acquis et des initiatives de développement en cours.

Toutes ces actions nécessitent des réformes institutionnelles, structurelles, sociales et solidaires. Elles appellent une véritable refonte de nos mentalités et constituent la fondation dont la matérialisation passe par la réalisation immédiate des actions suivantes :

- le Bénin qui aspire à son émergence doit reposer sur le ciment du dialogue ;

- le Bénin doit dialoguer avec lui-même.

Toutes les forces politiques et sociales de notre pays doivent dialoguer avec elles-mêmes ;

- Le Gouvernement doit dialoguer avec la classe politique et je salue les initiatives en cours ;

- Le Gouvernement doit enclencher immédiatement le dialogue avec la société civile pour lui permettre de jouer en tout état de cause, son rôle de veille citoyenne ;

- Intensifier le dialogue avec les jeunes, les femmes, les personnes handicapées et les personnes du troisième âge ;

- Le Gouvernement doit poursuivre et approfondir le dialogue avec les partenaires sociaux ;

- Le Gouvernement doit poursuivre et approfondir le dialogue inclusif avec le secteur privé et toutes ses composantes (chambre de commerce, Patronat, Chambre d’Agriculture, Chambre des Métiers etc.) ;

- Le Gouvernement doit mettre en place un partenariat stratégique avec la communauté internationale et étendre le dialogue politique engagé avec l’Union Economique aux autres partenaires tels que les Etats Unis, la Chine, l’Allemagne et les autres partenaires dans l’intérêt réciproque de nos peuples.

J’invite instamment le peuple Béninois à mettre en route avec le Gouvernement, le Bénin nouveau dont je rêve en cette fin d’année. Comme vous pouvez le constater, il repose sur le dialogue et rien que le dialogue indispensable à préserver l’identité légendaire de notre  pays reconnue depuis l’historique conférence des forces vives de la Nation. Elle signifie, stabilité politique, démocratique, constitutionnelle, sociale, sécuritaire, financière, macroéconomique dans un environnement des affaires sain, garantissant la sécurité humaine et la solidarité nationale. Toute chose qui en définitive, requiert la refondation basée sur la démocratie, la bonne gouvernance, le Partenariat public-privé, l’énergie et les infrastructures.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 

Honorables Députés, 

Mesdames et Messieurs, 

L’année 2015 est aussi une année électorale, tant pour les communales que pour les législatives. C’est l’occasion de vous exprimer, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, la reconnaissance de la Nation pour votre leadership.

Je voudrais aussi remercier les honorables députés pour la qualité du travail abattu au cours de la présente législature.C’est le lieu d’appeler de nouveau et avec insistance, la classe politique, les acteurs de la société civile et l’ensemble de la population à se remémorer les idéaux de la Conférence des Forces Vives de la Nation. Il s’agit pour nous tous de placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de tout et d’œuvrer en conséquence à la sauvegarde de la concorde nationale.

C’est sur cet appel à chacune et à chacun pour la consolidation de la paix et de la cohésion nationale que je souhaite au Peuple béninois, aux Présidents des Institutions de la République, à vous-même, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, aux honorables députés ainsi qu’aux partenaires et aux amis qui vivent parmi nous, une excellente année 2015.

Que Dieu bénisse le Bénin, notre Patrie commune !

Vive la République !

Je vous remercie.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DES MERCREDI 24 ET MARDI 30 DECEMBRE 2014

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REPUBLIQUE DU BENIN

Fraternité – Justice - Travail

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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

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SECRETARIAT GENERAL

DU GOUVERNEMENT

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N°          / PR/SGG/COM/OJ ORD

COMMUNIQUE

Le Conseil des Ministres s’est réuni en séances le mercredi 24  et mardi 30 décembre 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :

  • Yves D. YEHOUESSI, Magistrat à la retraite, précédemment Garde des Sceaux, ancien Président de la Cour de Justice de l’UEMOA ;
  • Fidèle Montcho FADEGNON, père de Monsieur Gualbert FADEGNON, précédemment Directeur Départemental des Travaux Publics et des Transports du Zou et des Collines à la retraite ;
  • Louis DJIMADJA, Beau-père de Monsieur Eloi LAOUROU, Ambassadeur, Représentant Permanent Adjoint du Bénin à Genève ;
  • Georgette ABALO AGBODJINOU, coiffeuse de profession, précédemment présidente de la Fédération Nationale de la branche d’activité hygiène et soins corporels de la Confédération Nationale des Artisans du Bénin (CNAB).

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté  plusieurs projets de décrets notamment trois (03) projets de décrets portant transmission à l’Assemblée Nationale pour autorisation de ratification de l’accord de prêt signé avec :

  1. la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) d’un montant de huit cent millions (800 000 000) de francs CFA dans le cadre du financement partiel du projet de réalisation des marchés de Savalou et de Glazoué en République du Bénin ;
  2.  la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), d’un montant de quinze milliards  (15 000 000 000) de francs CFA dans le cadre du financement partiel du projet de pavage de rues et d’assainissement dans les villes de Bembéreké, Bonou, Bopa, Dogbo, Ifangni, Kalalé, Karimama, Tanguiéta, Zakpota et Zè en République du Bénin ;
  3. la Banque Islamique de Développement  (BID) au titre du Crédit-bail d’un montant de soixante dix huit milliards quatre cent cinquante deux millions quatre cent cinquante sept mille deux cents (78 452 457 200) FCFA soit (119 600 000€) dans le cadre du financement partiel du projet de construction d’une centrale thermique de 120 MW à Maria Gléta (Phase I) en République du Bénin.

Le Conseil des Ministres a également adopté trois (03) autres projets de décrets à savoir :

  • un projet de décret portant modification du décret 2009 portant création, organisation et fonctionnement du Centre National de Transfusion Sanguine ;
  • un projet de décret portant code de transparence dans la gestion des finances publiques en République du Bénin ;
  • un projet de décret portant nomination des Recteurs et Vice-recteurs des Universités d’Abomey-Calavi et de Parakou. Aux termes de ce décret sont nommés conformément aux résultats des 3èmes élections des Recteurs et Vice-recteurs des Universités d’Abomey-Calavi et de Parakou du 19 décembre 2014 :
    1. Université d’Abomey –Calavi :
  • Recteur : Professeur Augustin Brice SINSIN ;
  • 1er Vice-recteur chargé des Affaires Académiques et de la recherche universitaire : Maxime da-CRUZ ;
  • 2ème Vice-recteur chargé de la coopération universitaire, des relations extérieures et de l’insertion professionnelle : Souaïbou FAROUGOU ;
    1. Université de Parakou ;
  • Recteur : Prosper GANDAHO ;
  • 1er Vice-recteur chargé des Affaires Académiques et de la recherche universitaire : Bertrand Bocco SOGBOSSI ;
  • 2ème Vice-recteur chargé de la coopération universitaire, des relations extérieures et de l’insertion professionnelle : Ibrahim TRAORE ALKOIRET.

En adoptant ce décret, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de faire prendre service aux intéressés.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a rendu compte au Conseil des Ministres de la visite de travail effectuée par le Président de la République à l’usine d’assemblage et de montage de tracteurs et autres équipements agricoles de Ouidah de la Société Angélique International Limited. Outre de monter les tracteurs, cette usine s’emploiera à effectuer un service après-vente en terme de réparation des tracteurs assuré par de jeunes Béninois formés à cet effet.

En examinant ce compte rendu, le Conseil des Ministres a décidé de faire examiner les engagements imputables au Bénin par un comité composé du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et des Ministres en charge du Développement, de l’Economie, de la Justice et de l’Evaluation des Politiques Publiques. Ledit comité appelé à préparer la convention entre l’Etat et la Société Angélique International Limited, et à définir la politique agricole du Bénin dans le sens de favoriser l’accès des producteurs aux tracteurs, devra rendre compte des résultats de ses travaux au prochain Conseil des Ministres.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a également rendu compte au Conseil des Ministres de la visite du Président de la République dans les usines d’égrenage dans les grands bassins cotonniers. Il est à noter que l’égrenage a effectivement démarré et est assuré dans le septentrion par toutes les usines SODECO et d’ici jeudi l’ensemble des usines tourneront.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a décidé de la mise en place d’un comité sur les réformes structurelles et institutionnelles à engager dans la filière et demandées par tous les acteurs et les partenaires techniques et financiers.

Le comité, qui comprendra notamment, outre des membres du Gouvernement, des représentants des producteurs, du patronat, des Chambres de Commerce et d’Agriculture, des partenaires techniques et financiers en l’occurrence, la Banque Mondiale et l’Union Européenne et d’autres personnes ressources, travaillera sur les questions d’appui aux producteurs, en termes d’approvisionnement en intrants, de traitements des cultures, de l’égrenage, du transport, de la distribution, de zonage, du placement. La mission du comité est de proposer au Conseil des Ministres une réforme globale de la filière sur la base de laquelle tous les acteurs œuvrant dans le secteur du coton doivent se retrouver pour travailler ensemble et consolider cette filière dont la bonne santé se répercute sur le niveau de notre croissance économique. Ce comité dont la mission est capitale sera installé le 02 janvier 2015 et appelé à déposer ses conclusions dans un délai de deux (02) semaines.

Le Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme a soumis au Conseil des Ministres une communication relative à l’extension du Panthéon négro africain sis à Porto-Novo.

En examinant cette communication, le Conseil des Ministres a décidé de la mise en place d’un comité interministériel pour approfondir la faisabilité de cette extension et faire des propositions pour des décisions conséquentes à prendre par le Conseil des Ministres.

Le Conseil des Ministres a examiné et approuvé plusieurs dossiers notamment :

  • une communication conjointe du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme et du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation relative à la couverture des avances du Trésor par les subventions accordées dans le cadre de l’approvisionnement  des producteurs en intrants coton au titre des campagnes 2012-2013 et 2013-2014
  • une communication du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation relative au recours à un crédit relais pour le paiement des avances aux égreneurs dans le cadre de l’égrenage à façon du coton graine de la campagne cotonnière 2014-2015 ;
  • une communication du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche relative au prix de cession des graines huileries de coton de la campagne 2014-2015 ;
  • une communication du Ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs relative à l’autorisation de construction, à Abomey-Calavi, d’une Ecole de Formation Internationale en Techniques Audiovisuelles, des Arts et Métiers de la Scène au profit des jeunes avec une chaîne de télévision et de radio et une usine de fabrication  de produits pharmaceutiques par l’ONG « International Youth Fellowship (IYP) » de la Corée du Sud ;
  • une communication du Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur relative à l’émission de passeport diplomatique et de service biométrique en République du Bénin.

En approuvant cette communication, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur de :

  • fixer la durée de validité de ces passeports à 05 ans ;
  • faire établir et mettre en circulation les passeports diplomatiques et de service biométrique au prix de délivrance ainsi qu’il suit :
  • passeport de service : 30 000 FCFA ;
  • passeport diplomatique :
    • 15 000 FCFA pour les diplomates de carrière ;
    • 40 000 FCFA pour les  non diplomates.

Le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables a rendu compte au Conseil des Ministres de la signature par le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement de la Convention portant statut du fleuve Mono et de la création de l’Autorité du Bassin du Mono.

En approuvant ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation en relation avec le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables de prendre les dispositions nécessaires pour :

  1. payer la contribution du Bénin au fonctionnement de la Direction Exécutive de l’Autorité du Bassin du Mono ;
  2. mettre à la disposition de l’Autorité du Bassin du Mono, des moyens logistiques à partir de 2015, conformément à la résolution n°5.

Les Ministres en charge de l’Urbanisme, de l’Environnement et de la Décentralisation ont rendu compte au Conseil des Ministres des désagréments engendrés aux populations riveraines par les opérations de dragage de sable notamment à Yémicodji dans le 12ème arrondissement de Cotonou et à Afamè dans la commune de Bonou où ces prélèvements contribuent à la dégradation de la route Apro-Missérété-Bonou.

Il ressort des différents comptes rendus, que ces opérations de dragage de sable s’exercent par des promoteurs dans l’illégalité par défaut de certificat d’impact environnemental et au détriment de la santé des populations.

En examinant ce dossier, le Conseil des Ministres a décidé, à titre de mesures conservatoires, de la suspension des opérations de dragage de sable dans les zones concernées notamment à Yémicodji et à Afamè dans la commune de Bonu et a instruit le Ministre en charge  des Mines et de l’Environnement d’évaluer les autres sites pour un compte rendu au Conseil des Ministres et décisions à prendre. Ils devront également s’atteler à identifier dans un délai d’une semaine de nouveaux sites plus appropriés et qui tiennent compte de la dimension sociale, la santé des populations, le respect de l’écologie, la protection de l’environnement et la prise en compte des intérêts des entreprises.

Le Conseil des Ministres a approuvé plusieurs autres comptes rendu notamment :

  • un compte rendu du Ministre de la santé relatif à l’organisation des élections ordinales pour le renouvellement des Conseils centraux et du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Bénin ;
  • un compte rendu du Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables, des discussions avec les fournisseurs de gaz naturel nécessaire au fonctionnement à court terme de la Centrale électrique à turbines à gaz de 80 MW de Maria Gléta.

Le Conseil des Ministres a par ailleurs autorisé :

  • l’organisation des cérémonies de présentation des vœux de nouvel an 2015 au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement  par les Corps constitués de la Nation, la Société Civile et le Corps Diplomatique ;
  • la nomination d’un Consul Honoraire du Bénin à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire ;
  • la nomination d’un Consul Honoraire des Etats-Unis du Mexique au Bénin ;
  • la célébration de la fête de la GAANI, édition 2015 à Nikki ;
  • la célébration de la fête des religions endogènes, le 10 janvier 2015.

Enfin, les promotions et nominations suivantes ont été prononcées :

Au titre de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Energie :

Administrateur Civil :

Monsieur Boco KANA-GABA ;

Electriciens :

  • Monsieur Gêdonougbo Claude GBAGUIDI ;
  • Monsieur Spéro MENSANH ;

Juristes :

  • Monsieur Zakari BABA BODI ;
  • Madame Perpétue KOUSSOUHO épouse HOUINATO ;

Economistes :

  • Monsieur Michel DOGNON ;
  • Monsieur Léandre HOUAGA ;

Au titre de Secrétaire Permanent du Cadre de Concertation de la Conférence des Ministres en Charge de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de l’espace UEMOA : Monsieur Maixent Didier DJEIGO ;

Au titre de Membre du Comité des Sages de l’UEMOA : Monsieur Albert AGOSSOU ;

Au titre du Bureau d’Opérationnalisation et de Suivi de la Table Ronde de Paris (BOS-TR), après appel à candidature et sélection du PNUD :

  • Expert en communication : Monsieur Anicet Laurent QUENUM ;
  • Expert en mobilisation des ressources : Monsieur Claude Emmanuel ACAKPO ;
  • Expert en mobilisation de la diaspora : Monsieur Radds Mahmoud SDI ;
  • Expert en macroéconomie : Monsieur Hippolyte Coffi AHONON ;

Au Ministère de la Défense Nationale :

Sur proposition du Président de la République, sont promus au grade de Généraux de Brigade, les Officiers Supérieurs de l’Armée dont les noms suivent :

Pour compter du 1er octobre 2014 : Général de Brigade : Colonel Awal Djibril BOUKO NAGNIMI ;

Pour compter du 1er janvier 2015

  • Général de Brigade : Colonel Laurent AMOUSSOU ;
  • Pharmacien Chimiste Général de Brigade : Pharmacien Chimiste Colonel Idrissou ABDOULAYE.
  • Intendant Général de Brigade : Colonel Cocouvi AMOUSSOU ;
  • Contre-Amiral : Capitaine de vaisseau Patrick AHO ;

Sur proposition du Ministre de la Défense Nationale :

  • Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises : Général de Brigade Awal Djibril BOUKO NAGNIMI ;
  • Chef d’Etat-Major Général Adjoint des Forces Armées Béninoises : Colonel Laurent AMOUSSOU ;

Au Ministère de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication, sur proposition du Ministre :

Directeur des Ressources Financières et du Matériel : Monsieur Boniface S. Romaric Géraud DJROLO ;

Au Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, sur proposition du Ministre :

  1. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Bénin près le Royaume du Danemark : Monsieur Eusèbe AGBANGLA ;
  2. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Bénin près la République Islamique d’Iran : Monsieur Azizou CHABI IMOROU ;
  3. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Bénin près le Niger : Madame Mêmouna KORA ZAKI épouse LEADI ;
  4. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Bénin près l’Etat de Qatar : Monsieur Assane Moussa LEMAMOU ;
  5. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Bénin près le Royaume du Maroc : Monsieur Bio Toro OROU GUIWA ;

Au Ministère Chargé des Relations avec les Institutions, sur proposition du Ministre :

  1. Directeur de Cabinet : Monsieur Sonon Epiphane Tonalémi WANKPO ;
  2. Directrice Adjointe de Cabinet : MadameAstou SANGARE ABDOULAYE ;
  3. Conseiller Technique à l’Ethique et à la Citoyenneté : Monsieur K. K. Mesmin GLELE ;
  4. Conseiller Technique Juridique : MadamePerpétue KOSSOUHO épouse HOUINATO ;
  5. Conseiller Technique aux Relations avec les Partis Politique (CTRPP) : Monsieur A. Antonin MASSOLI ;
  6. Conseiller Technique Chargé des Relations avec l’Assemblée Nationale : MadameFati YOROU ;
  7. Directrice de la Programmation et de la Prospective : Madame Armelle GAYET ;
  8. Directeur de l’Informatique et Pré-archivage : Monsieur Cyrille F. B. OGOUCHINA ;
  9. Directeur des Affaires Politiques (DAP) : Monsieur H. Henri AGLETE ;
  10. Directeur de la Promotion de l’Ethique et de la Citoyenneté (DPEC) : Monsieur Lucien KPODJEHOUN ;
  11. Directeur des Affaires Juridiques (DAJ) : Monsieur Alihonou Blaise OUSSOU ;
  12. Directeur de la Promotion de l’Action Gouvernementale (DPAG) : Monsieur Anatole KADJA ;
  13. Directeur Général de l’Observatoire National du Processus Electoral (ONPE) : Monsieur H. Nathaniel  KITTI ;
  14. Directeur Départemental Chargé des Relations avec les Institutions du Borgou-Alibori (DDCRI-BA) : Monsieur Jules BIAO BAGOU BAMISSI ;
  15. Directeur Départemental Chargé des Relations avec les Institutions du Zou-Collines (DDCRI-ZC) : Monsieur  Senami Prosper GNANVO ;
  16. Directeur Départemental Chargé des Relations avec les Institutions de l’Atlantique-Littoral (DDCRI-AL) : Monsieur Modeste CHINCOUN ;
  17. Directeur Départemental Chargé des Relations avec les Institutions du Mono-Couffo (DDCRI-MC) : Monsieur Bachirou Gilles COFFE ;
  18. Directeur Départemental Chargé des Relations avec les Institutions de l’Atacora-Donga (DDCRI-AD) : Monsieur Zibrila Salami ISSOTINA;
  19. Directrice Départementale Chargée des Relations avec les Institutions de l’Ouémé-Plateau (DDCRI-OP) : MadameA. Carolle BOSSOU DOHATE ;

Au Ministère du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle, sur proposition du Ministre :

  1. Directeur de Cabinet : Monsieur Amidou ADAMOU ;
  2.  Secrétaire Général du Ministère : Monsieur Ernest DJAGOUN AFOUDA ;
  3. Directrice Adjointe du Cabinet : Madame Izbath DJABOUTOUBOU ;
  4. Secrétaire Général Adjoint du Ministère : Monsieur Ibrahim ALI ;
  5. Chargé de Mission du Ministère : Monsieur OBONOU FADONOUGBO LASSISSI ;
  6. Directrice des Ressources Humaines : Madame Baké Battah Raïssa KOROGONE ;
  7. Directeur Général de la Fonction Publique : Monsieur Mamoudou GERARD ;
  8. Directrice Générale du Travail : Madame Moussilimatou DEMBA DIALLO épouse HOUNYE ;
  9. Directeur Général de Renforcement des Capacités et de l’Employabilité : Monsieur Offin L. Ruffin AKIYO ;
  10. Directeur de la Règlementation et du Suivi des Carrières : Monsieur Donatien DOSSOU-GBETE ;
  11. Directrice Départementale du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle Atlantique-Littoral : Madame Affoussatou ASSOUMA ;
  12. Directrice Départementale du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle Mono-Couffo : Madame Séna Carine Olive KEKIN ZANNOU ;
  13. Directeur des Programmes de Réforme Institutionnelle : Monsieur Gaston DEKPE ;
  14. Directeur Général de la Réforme de l’Etat : Monsieur Mohamed ABOUDOU ;
  15. Conseiller Technique Juridique : MadameUlsure Cherifatou BANSOU ;
  16. Conseiller Technique à la Réforme Administrative et Institutionnelle : Monsieur Gérard AÏVO ;
  17. Directrice de la Valorisation des Ressources Humaines et de l’Employabilité : Madame Sidikatou Challa ADAMOU IDRISSOU ;
  18. Directeur des Réformes Administratives : Monsieur Egouletin Bernard HONGA ;
  19. Directeur de la Caisse Mutuelle de Prévoyance Sociale : Monsieur Malick SARIKI MOUSSA ;

Au Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme, sur proposition du Ministre :

  1. Directeur de Cabinet : Monsieur Michel NAHOUAN ;
  2. Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Luc ADELOUI ;
  3. Conseiller Technique au Tourisme et à l’Hôtellerie (CTTH) : Monsieur El Kir Moudachirou BABIO ;
  4. Conseiller Technique à la Culture (CTC): Monsieur Zéphirin DAAVO ;
  5. Conseiller Technique à l’Alphabétisation et la Promotion des Langues Nationales (CTAPLN) : Monsieur Jacques Evrard Charles AGUIA DAHO ;
  6. Secrétaire Général du Ministère : Monsieur  Aristide ADJIBODOU ;
  7. Secrétaire Général Adjoint du Ministère : Monsieur Richard SOGAN ;
  8. Directeur du Patrimoine Culturel (DPC) : Monsieur Jules AGANI ;
  9. Directeur du Contrôle de la Qualité des Enseignements et des Innovations Pédagogiques (DCQEIP) : Monsieur Vincent HOUESSOU ;
  10. Directeur de l’Alphabétisation et de l’Education des Adultes (DAEA) : Monsieur Gompassounon Ahmed BIO NIGAN ;
  11. Secrétaire Technique Permanent-de la Commission Nationale de Pilotage de l’Introduction des Langues Nationales dans le Système Educatif Formel (STP-CNPILNaSEF) : Monsieur Illalou ATTIKOU ;
  12. Directeur de la Promotion des Langues Nationales (DPLN) : Monsieur André A. ZOSSOU ;
  13. Directeur Général du Fonds National pour la Promotion de l’Artisanat (DG/FNPA) : Monsieur Clétus GUEZO ;
  14. Directeur de l’Artisanat et des Organisations Professionnelles (DAOP) : Monsieur Gaston MASSIM OUALI ;
  15. Directeur Général du Fonds National de Développement et de Promotion Touristiques (DG/FNDPT) : Monsieur Raymond OKPEICHA ;
  16. Directeur du Développement et la Promotion Touristiques (DDPT) : Monsieur Yaya MORA BROUTANI ;
  17. Directrice Générale de l’Agence Béninoise pour la Réconciliation et le Développement (DG/ABRD) : MadameSandrine GBEDO ;
  18. Directeur Départemental de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme Zou-Collines (DDCAAT) : Monsieur Valéry SOSSI.
  19. Fait à Cotonou le 30 décembre  2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Alassani TIGRI

 

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Promotion dans l'armée béninoise: Boni Yayi porte les attributs aux nouveaux Généraux

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La cérémonie de présentation des vœux de nouvel an de la garde républicaine au Chef de l'Etat ce 1er janvier a été marquée par le port de gallon à trois nouveaux généraux, après celui du Nouveau Chef d'Etat major général la veille. Boni Yayi en a saisi l'occasion pour saluer les mérites de la grande muette et l'encourager dans sa mission républicaine.  

Le Président de la République fait d'une pierre deux coups. Le mercredi 31 décembre 2014, après avoir sacrifié à la tradition républicaine de présentation de vieux de nouvel an à la nation, le Chef de l'Etat a porté le gallon de général au nouveau Chef d'Etat major général des armées Djibril Boko Naïmi. De même, le jeudi 1er janvier 2015, lors des vœux de la garde républicaine au Chef de l'Etat à son domicile, Boni Yayi réédite le même cérémonial, avec les trois autres généraux nouvellement promus. 

Le port de gallon au Chef d'Etat major Général des armées 

Le haut commandement militaire change de main. Admis à la retraite ce 31 décembre, l'ex Chef d'Etat major général des armées, le Contre-Amital Denis Gbessèmèhlan cède désormais sa place à un autre officier supérieur de l'armée, Djibril Boko Naïmi. Nouvellement promu au grade de Général de brigade à compter du 1er octobre dernier, conformément aux décisions du conseil des ministres des 24 et 30 décembre 2014, et au décret 2014-775 du 31 décembre 2014, Djibril Boko Naïmi a reçu ses attributs de Général ce mercredi 31 décembre des mains du Président Boni Yayi. La cérémonie de port de gallon a eu pour cadre la salle d'audience du palais de la République en présence de tout le gratin de l'armée béninoise. "De par ma main, vous avez eu l'occasion de recevoir cette reconnaissance de la République.

Sur la base des décisions du conseil des ministres et des textes qui régissent notre pays. Vous avez dès cet instant la responsabilité de conduire l'armée béninoise, de prendre le commandement de la place d'arme de Cotonou, en y  intégrant les forces paramilitaires, la police, la douane, et eaux et forêts." Martèle Boni Yayi, tout en félicitant le Chef d'Etat major sortant, pour son sens managérial à la tête de la troupe. Il n'a pas manqué de rappeler au nouveau promu sa mission à la tête du haut commandement militaire. "Vous êtes en mission commandée. Alors je vous demande, à travers ce serment, et l'acte solennel de prise de gallon, de renforcer votre disponibilité. Soyez attachés à la patrie, à la défense de la partie, de la République. Cultivez l'esprit républicain, collectif, l'harmonie au sein de nos forces de sécurité et de défense. Une armée en harmonie est toujours victorieuse. Vous devez jouer le rôle de leadership. Vous devenez aujourd'hui la référence. Alors je vous demande la loyauté, rien que la loyauté vis-à-vis de la République, de notre démocratie, de manière à créer les conditions de paix et de stabilité" 

Le port des gallon aux autres Généraux  

La cérémonie de port de gallon aux trois autres nouveaux généraux s'est déroulée au domicile du Chef de l'Etat, à l'occasion de la présentation des vœux de la garde républicaine au Président Boni Yayi, Chef suprême des armées. Il s'agit du pharmacien général Idrissou Abdoulaye, de l'intendant général Cocouvi Amousou et du Général de brigade Laurent Amoussou, également nommé Chef d'Etat-major général adjoint des armées.

Boni Yayi a à nouveau saisi l'occasion pour exhorter les nouveaux Généraux et toutes les forces armées en général, à poursuivre, dans l'esprit républicain qui les caractérise, leurs actions en faveur de la paix et de la sécurité dans notre pays. "J'ai toujours salué votre excellence, j'ai toujours admiré votre comportement au sein de la république, l'attachement à la république, l'esprit d'équipe, le sens de la discipline de corps, le sens de l'honneur et de la morale. Votre attachement à la République fait de vous une armée véritablement républicaine. Votre nation est grande, par vous. Vous respectez vos engagements, depuis cette conférence des forces vives. Vous avez regagné vos casernes, pour assurer la sécurité, parce que la démocratie est liberté et sécurité. Et au-delà de cette mission républicaine de sécurité, vous êtes assez aussi passés dans des actions de développement", se réjouit le Président Boni Yayi tout en renouvelant ses vœux aux forces armées et paramilitaires et au peuple béninois tout entier. 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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MESSAGE DE VŒUX A LA NATION DE SON EXCELLENCE, DOCTEUR BONI YAYI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT

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REPUBLIQUE DU BENIN

 

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

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message DE vœux A la nation
de son excellence, docteur Boni YAYI,
Président de la République,
chef de l’Etat,
Chef du Gouvernement

 

 

Cotonou, le 31 décembre 2014

 

Béninoises, Béninois,

Chers compatriotes

C’est pour moi un agréable devoir de m’adresser à vous, comme il est de coutume, pour vous présenter mes vœux les meilleurs, au moment où l’humanité toute entière s’apprête à tourner la dernière page de l’année 2014.

Je voudrais rendre grâce à Dieu, le Tout-puissant, le Père Céleste, pour les joies dont il a comblé chacune et chacun de nous tout au long de cette année qui s’achève, mais également pour nous avoir donné la force de surmonter les épreuves rencontrées en 2014.C’est à sa miséricorde infinie que nous devons d’accueillir la nouvelle année, dans l’allégresse et l’espérance. Nous ne saurons jamais le remercier assez pour ses riches bénédictions sur notre peuple et sur notre commune Nation, le Bénin.

En ces moments de joie, j’ai une pensée particulière à l’endroit de nos compatriotes confrontés, au cours de l’année 2014, à la maladie et aux difficultés de tous ordres. Daigne le Père Céleste répandre sur eux ses multiples grâces et leur accorder réconfort, guérison et espérance.

Je veux également renouveler l’expression de ma sympathie et de mon affection à l’égard de nos frères et sœurs de la diaspora. Je note avec satisfaction qu’ils forcent l’admiration de leurs pays de résidence par leur discrétion, leur disponibilité et leur compétence reconnue dans maints domaines. Je sais et je me félicite de leur contribution notable au développement et à la prospérité de notre pays. Je salue leur communion, en ces moments solennels avec tous les béninois demeurés au pays, dans les villes et les campagnes, pour assurer au quotidien la consolidation de notre démocratie et le maintien d’un climat de paix et de stabilité dans notre cher et beau pays.

Mes pensées affectueuses vont également vers nos forces de défense et de sécurité qui, en ce moment, se dévouent avec abnégation pour garantir notre sécurité et notre tranquillité de même que vers nos frères d’armes en mission dans le cadre des opérations de maintien de la paix dans le monde.

Je veux en outre saluer avec beaucoup de reconnaissance tous nos partenaires techniques et financiers qui soutiennent nos efforts de développement. Je souhaite prospérité et bonheur à leurs pays et à tous leurs concitoyens. De même, j’invite les amis du Bénin qui ont choisi de vivre parmi nous à se sentir chez eux sur cette terre hospitalière et à y investir en toute confiance pour faire prospérer leurs affaires.

Béninoises Béninois,

Mes chers compatriotes,

Au cours de cette année 2014, notre pays a confirmé son attachement à la paix et a poursuivi avec persévérance sa marche vers le progrès et la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit, du renforcement de l’unité nationale et de l’édification d’une économie moderne et prospère.

Dans mon message sur l’état de la Nation devant la Représentation nationale le 30 décembre 2014, j’ai eu à faire part de la bonne appréciation de la communauté internationale à l’égard des performances économiques de notre pays. J’ai également indiqué que pour relever les défis qui nous attendent, les perspectives incitent à l’espérance.

Béninoises, Béninois,

Mes Chers compatriotes,

Comme vous le savez, notre pays n’a pas réussi à organiser les élections communales, municipales et locales initialement prévues en mars 2013, malgré mon insistance auprès des institutions chargées de leur organisation. Nul ne peut, raisonnablement, se réjouir de ce dysfonctionnement qui ternit gravement à l’international l’image de notre pays et de sa démocratie.

Cette situation ne relève pas de la responsabilité du Gouvernement. En effet, depuis la conférence nationale des forces vives de février 1990, le dispositif électoral a connu des mutations profondes dans notre pays. Le pouvoir exécutif a été dessaisi depuis lors de la prérogative de l’organisation des élections par le Ministère de l’Intérieur au profit de la Commission Electorale Nationale Autonome. La Constitution du 11 décembre 1990 a établi en son article 98 que les questions électorales relèvent du domaine de la loi.

Dans ce cadre, l’Assemblée Nationale a voté des lois et mis en place des structures en charge de l’organisation des élections totalement autonomes et indépendantes du Pouvoir Exécutif. Dans la perspective des élections de 2013, notre institution parlementaire a décidé de mettre en place en mai 2013, le Conseil d’Orientation et de Supervision de la LEPI (COS-LEPI), alors que les élections locales, communales et municipales étaient supposées se tenir en mars 2013. La CENA quant à elle, organe chargé de la supervision de ces élections, a été mise en place en juillet 2014, soit 17 mois plus tard.

Au demeurant, ainsi que je l’ai rappelé dans mon adresse à la Représentation Nationale sur l’état de la Nation le 30 décembre 2014, le Code électoral assigne trois tâches au gouvernement dans le cadre de l’organisation des élections, à savoir le financement des élections, la convocation du corps électoral et la sécurisation des élections.

En ce qui concerne le financement, le Gouvernement a déjà joué sa partition en décaissant la totalité du montant arrêté pour l’actualisation de la LEPI et se tient prêt pour la convocation du corps électoral, dès sa saisine à cet effet par la CENA. Il faut reconnaître cependant que la disponibilité de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI) est l’élément déclencheur de l’ensemble du processus électoral. C’est au COS/LEPI, organe légal indépendant et autonome de l’Exécutif que revient la mission de la confection et de l’actualisation de la LEPI. Nous avons noté les reports successifs pour la mise à disposition de cette liste électorale. Prévue au départ pour le 30 novembre 2014, puis au 17 décembre 2014, avant d’être reportée à nouveau au 15 janvier 2015.

Mes chers compatriotes,

A l’étape où nous en sommes aujourd’hui, nous avons besoin d’un sursaut collectif pour surmonter les difficultés. C’est pourquoi, je voudrais inviter le COS/LEPI, s’il a des difficultés techniques dans la conduite du processus, je l’invite à les exprimer avec humilité dans l’intérêt supérieur de la Nation. Mon gouvernement n’exclura pas dans ce cas de saisir la communauté internationale pour solliciter une expertise appropriée.

En tout état de cause, je voudrais une fois encore inviter à l’union sacrée pour la mise à disposition de la LEPI et la prise par l’Assemblée Nationale d’une loi dérogatoire car la situation actuelle conduit à une véritable humiliation de notre pays et de tout son peuple.

Je garde l’espoir que le dialogue politique en cours sur les élections aboutira à la tenue dans les meilleurs délais des élections communales, locales et législatives en conformité avec les dispositions de notre Constitution et avec les attentes de nos paisibles populations

Béninoise, Béninois,

Chers compatriotes,

En cette veille donc d’une année électorale, je souhaite que nous unissions nos efforts, sans distinction d’opinion politique, de région, de religion, de sexe et d’âge pour nous consacrer fondamentalement à l’essentiel, le développement de notre pays.

C’est sur cet appel que je vous présente du fond du cœur, à chacune, à chacun et à tous, mes vœux ardents de santé, de paix, de prospérité, de bonheur et de grâce abondante tout au long de l’année 2015.

Bonne et heureuse année 2015.

Que Dieu bénisse le Bénin !

Vive la République !

Vive le Bénin !

Thème principal: 

Communiqué du Conseil des Ministres conjoint Bénin Niger

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REPUBLIQUE DU NIGER

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COMMUNIQUE

Les membres des Gouvernements du Bénin et du Niger se sont réunis en Conseil des Ministres conjoint le mardi 06 janvier 2015 sous la présidence du Président de la République du Niger, son Excellence Monsieur Issoufou MAHAMADOU et du Président de la République du Bénin, son Excellence Docteur Boni YAYI.

Ce Conseil des Ministres conjoint des Gouvernements du Bénin et du Niger revêt un caractère historique qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’intégration sous régionale, consacrée par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il traduit la ferme volonté des deux (2) Chefs d’Etat du Niger et du Bénin de mutualiser leurs ressources et efforts afin de développer les synergies nécessaires pour répondre efficacement aux attentes des peuples frères du Niger et du Bénin en termes d’emplois, de santé, d’éducation, d’environnement, de logement, de transport, de services publics, d’énergie, de démocratie, de liberté et de progrès économique et social.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres conjoint a examiné plusieurs dossiers d’intérêt bilatéral notamment :

  • une communication du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation sur le point des échanges commerciaux entre le Bénin et le Niger ;
  • une communication du Ministre de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires relative aux propositions de solutions apportées aux griefs exprimés par les opérateurs économiques nigériens concernant l’utilisation du Port Autonome de Cotonou et du corridor béninois ;
  • deux (2) communications conjointes du Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective du Bénin et du Ministre d’Etat, Ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire du Niger respectivement sur :
    • la note de cadrage relative au projet de traité bilatéral BENIRAIL et au projet de mise en concession de la ligne ferroviaire Bénin-Niger ;
    • le rapport d’étape relatif aux négociations de la délégation du Bénin et du Niger avec le Groupe BOLLORE ;
  • une communication du Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables relative au compte rendu d’étape de la mise en œuvre du projet 330 KV dorsale Nord Bénin ;
  • une communication du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes sur les questions de sécurité entre le Bénin et le Niger relative, notamment à la transhumance transfrontalière, la démarcation des frontières, aux aires protégées et les tracasseries routières ;
  • une communication conjointe du Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur et du Ministre des Affaires Etrangère du Niger sur l’institution d’une commission mixte permanente de coopération entre le Niger et le Bénin ;
  • une communication du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche relative à un compte rendu sur les centres d’intérêt pour la coopération Bénin-Niger dans le domaine agricole. En prenant acte de ce compte rendu, les Ministres béninois et nigériens en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et du Commerce ont été instruits pour proposer aux deux (02) Gouvernements un cadre paritaire de coopération.

Après examen de ces différentes communications, le Conseil des Ministres Conjoint a pris les décisions ci-après :

  • renforcer l’intégration entre les deux (2) pays par la production, à travers la prise de participation commune d’actions dans le capital de sociétés existantes ou à créer. L’accent a été mis sur la nécessité de disposer d’entreprises communes à l’instar de celles existant entre le Niger et le Nigéria afin de renforcer le niveau des échanges et d’améliorer le transport le long du corridor Bénin-Niger en réduisant les tracasseries policières et autres difficultés éventuelles ;
  • renforcer la concertation et la communication pour l’application de certaines mesures relatives à la gestion du Port Autonome de Cotonou à travers des rencontres régulières de comités paritaires et assurer l’information de la partie nigérienne sur les nouvelles mesures prises par le Port ;
  • mettre sur pied un comité paritaire ad hoc afin de rendre opérationnelle sous huitaine la bourse de frets dans le cadre de la mise en œuvre de la clé de répartition du fret, 2/3 pour les Nigériens et 1/3 pour les Béninois ;
  • faire réunir par le Ministre en charge de l’Economie Maritime, en lien avec son homologue du Niger, tous les acteurs portuaires aux fins de règlement des questions relatives aux surestaries, au gardiennage et à la rotation des conteneurs en vue de rendre plus compétitif le Port Autonome de Cotonou ;
  • faire mettre en œuvre, par le Ministre en charge des Mines du Bénin, à travers l’Office Béninois des Recherches Géologiques et Minières (OBRGM), des mesures adaptées pour le convoyage  de substances explosives destinées à l’exploitation minière, notamment le nitrate d’ammonium et autres dynamites. Une concertation entre les ministères concernés des deux pays identifiera les mesures appropriées ;
  • faire obligation aux importateurs de marchandises de recourir aux prestations des commissionnaires en douane agréés pour la gestion de leurs frets ;
  • faire procéder à la bonne application, dans les deux (02) pays, du Règlement n°14/2005/CM/ UEMOA du 16 décembre 2005, relatif à l’harmonisation des normes et procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et à sa généralisation aux autres Etats de l’Union à la prochaine réunion du Conseil des Premiers Ministres de l’UEMOA, prévue pour le 12 janvier 2015. D’ores et déjà, le Directeur Général des Douanes du Bénin a été instruit pour la mise en application immédiate dudit Règlement aux camions sortis du Port ;
  • travailler, à travers des comités mis en place, à :
    • éliminer les intermédiaires qui pénalisent les deux Etats et les Importateurs des deux pays ;
    • améliorer et allonger les délais de franchises ;
    • observer les normes internationales qui exemptent les pays de l’hinterland  des frais de délivrance du Bordereau de Suivi des Cargaisons (BSC) ;
    • procéder à la réduction du coût du tracking des véhicules transportant des marchandises vers le Niger. Dans cette optique, un comparatif des prix appliqués par les autres ports servira d’indicateurs pour déterminer les meilleurs prix et ce, dans un délai de sept (7) jours ;
  • faire signaler systématiquement aux services douaniers les cas d’infraction constatés sur les opérateurs économiques nigériens ;
  • recourir au numéro vert 81 00 00 00 au Port Autonome de Cotonou pour signaler toute difficulté éventuelle infligée aux opérateurs nigériens ;
  • instruire les Ministres en charge de la Sécurité, en liaison avec le Ministre de la Défense aux fins des mesures à prendre pour assurer la quiétude des populations. Aussi, des rencontres périodiques et alternatives des Ministres de l’Intérieur des deux pays se tiendront-elles pour prendre des mesures susceptibles de faire face au déficit sécuritaire transfrontalier. En outre, les mêmes Ministres, en liaison avec les Ministres en charge de la Défense, devront poursuivre les réformes dans le sens de l’éradication des tracasseries routières et autres pratiques anormales qui entravent  la libre circulation des personnes, des biens et services. Les questions de transhumance et des aires protégées et de démarcation des frontières ont fait également l’objet d’échanges ;
  • instruire les Ministres en charge du Développement, du Plan et de l’Energie des deux Etats en vue de proposer aux deux Gouvernements un cadre institutionnel de gestion du projet de ligne de 330 KV de la dorsale Nord Bénin qui devrait permettre de fournir aux citoyens des deux pays de l’énergie électrique en quantité suffisante et à moindre coût.
  • s’agissant du dossier de la ligne ferroviaire Cotonou-Niamey au sujet de laquelle ont été présentés le rapport d’étape relatif aux négociations de la délégation du Bénin et du Niger avec le Groupe BOLLORE et la note de cadrage relative au projet de traité bilatéral BENIRAIL et de mise en concession de la ligne ferroviaire Bénin-Niger, le Conseil a décidé de :
    • identifier, dans les meilleurs délais, le montage juridique pertinent qui permette  aux deux Etats de gérer le Projet de réhabilitation et de construction de la ligne ferroviaire reliant Cotonou à Niamey ;
    • initier une rencontre avec le Groupe BOLLORE en vue de l’internalisation des orientations des deux Chefs d’Etat sur le projet assorties des documents juridiques à mettre préalablement en place sans occulter la phase de communication et de sensibilisation nécessaire en direction des populations des deux Etats ;
    • réaffirmer la détermination des deux Etats de voir se concrétiser le projet de réalisation de la ligne ferroviaire.

Le Ministre des Affaires Etrangères du Bénin et du Niger ont présenté au Conseil une communication conjointe sur un projet de convention créant la Commission Mixte permanente de coopération entre le Gouvernement de la République du Bénin et le Gouvernement de la République du Niger.

Au terme des travaux du Conseil des Ministres conjoint Bénin-Niger, les deux Chefs d’Etat ont souligné :

  • le caractère stratégique et solide du partenariat Bénin-Niger qui est un couple inséparable ;
  • la pertinence des discussions par rapport aux réalités de nos deux peuples ;
  • le mérite et le volontarisme des deux Etats à concevoir et à réaliser des projets communs, notamment celui de la ligne ferroviaire dont le caractère irréversible a été réaffirmé.

Enfin, le Président de la République du Bénin, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, a décidé de faire de son illustre homologue du Niger, Grand Croix de l’Ordre National du Bénin.

Fait à Cotonou, le 06 janvier 2015

Le Secrétaire Général du Gouvernement du Niger,

 

 

Zakara GANDOU

Le Secrétaire Général du Gouvernement du Bénin,

 

 

Alassani TIGRI

Thème principal: 

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 31 DECEMBRE 2014

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Che

REPUBLIQUE DU BENIN

Fraternité – Justice - Travail

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N°          / PR/SGG/COM/OJ extra

 COMMUNIQUE

Le Conseil des Ministres s’est réuni en séance extraordinaire le mercredi 31 décembre 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a procédé à des nominations au sein du Haut Commandement de l’Armée béninoise.

Ainsi :

Sur proposition du Président de la République :

  • Directeur du Cabinet Militaire du Président de la République : Colonel ISSA Abou ;
  • Directeur Adjoint du Cabinet Militaire du Président de la République : Lieutenant-Colonel ALAO SALOU B. Bariou ;

Sur proposition du Ministre de la Défense Nationale :

  • Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur BIO ETIENNE Charlemagne ;
  • Secrétaire Général du Ministère : Colonel DEGAN K. Barthélémy ;
  • Secrétaire Général Adjoint : Intendant Militaire de 1ère classe KODA Alidou ;
  • Directeur Général de la Gendarmerie Nationale : Lieutenant-Colonel ELOMON Emile ;
  • Directeur Général Adjoint de la Gendarmerie Nationale : Lieutenant-Colonel YAYA A. Soumaïla ;
  • Directeur des Ressources Humaines : Intendant militaire de 2ème classe HOUNKPE Antoine ;
  • Directeur des Ressources Financières et du Matériel : Lieutenant-Colonel BIO-YO Bédari ;
  • Directeur de la Programmation et de la Prospective : Lieutenant-Colonel LOKO Célestin ;
  • Directeur de la Participation des Armées au Développement et aux Tâches d’Intérêt Public : Lieutenant-Colonel KOUTON Roland ;
  • Directeur de l’Organisation et du Personnel des Armées : Colonel BABI FANOU Bruno ;
  • Directeur du Renseignement Militaire : Colonel AFANOU Ludovic       ;
  • Directeur de la Sécurité Militaire : Chef d’Escadron OKOUNDE André ;
  • Directeur de l’Informatique et du Pré-archivage : Capitaine DONADJE Firmin ;
  • Directeur Adjoint de la Programmation et de la Prospective : Monsieur SOUROGOU Roger Masso ;
  • Directeur Adjoint du Génie : Capitaine de frégate AHOUANMENOU Samson ;
  • Chargé de Mission du Ministre de la Défense Nationale: Monsieur ZACHARIE ADAM Soubérou ;
  • Chargé de Mission du Ministre de la Défense Nationale : Monsieur OROU SANWE Mama ;
  • Conseiller Technique aux Affaires Maritimes : Capitaine de vaisseau AHOYO F. Maxime ;
  • Délégué Militaire des Départements Atacora-Donga : Lieutenant-Colonel DASSI D. Innocent ;
  • Délégué Militaire des Départements Mono-Couffo : Lieutenant-Colonel KEREKOU N. Hervé ;
  • Délégué Militaire des Départements Ouémé-Plateau : Colonel TOSSOU S. Jean Baptiste ;
  • Attaché de Défense à Abuja près l’Ambassade du Bénin au Nigéria : Lieutenant-Colonel SAKE Mohamed S. ;
  • Attaché de Défense à Washington près l’Ambassade du Bénin aux Etats-Unis d’Amérique : Intendant Général de brigade AMOUSSOU Cocouvi ;
  • Attaché de Défense à Pékin près l’Ambassade du Bénin en Chine : Lieutenant-Colonel MORO A. Imorou ;
  • Attaché de Défense Adjoint à New-York près la Mission Permanente du Bénin auprès des Nations-Unies : Lieutenant-Colonel GOUCHOLA D. Spéro L. S. .

Les promotions et nominations suivantes ont été également prononcées :

Au titre de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Energie :

Juriste : Monsieur Abdel Rahman OUOROU BARE

Au Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, sur proposition du Ministre :

  • Secrétaire Général du Ministère : Monsieur Robert ZANTAN ;
  • Secrétaire Général Adjoint du Ministère : Monsieur Simplice GNANGUESSY ;
  • Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Soulé SAMBO SAÏ ISSIFOU ;
  • Directeur des Ressources Humaines : Monsieur Mathias FANOU ;
  • Directeur Général de l’Institut des Relations Internationales et des Etudes Stratégiques (DG/IRIES) : Professeur Charles MOUMOUNI ATTOLOU ;
  • Chargé de Mission : Monsieur Nouhoum SAMBO MOUSSA ;
  • Conseiller Technique Juridique : Monsieur Francis LOKOSSA ;
  • Ambassadeur Représentant Adjoint à New-York : Madame Fernande HOUNGBEDJI ;
  • Directeur National de l’Interprétation et de la Traduction : Monsieur Amadou FONDO ;
  • Directrice des Affaires Consulaires : Madame Myrina C. Fluvia AMOUSSOUGA ;
  • Directrice de la Coopération Décentralisée et de l’Action Humanitaire : Madame Nouratou DANKO ;
  • Directeur des Pays du Golfe et de la Coopération Islamique : Monsieur Mahamoud SIDI ;
  • Directeur des Pays du Voisinage : Monsieur Paulin Dohon AGBETOKPANHOUN ;
  • Directeur des Relations avec les Béninois de l’Extérieur : Monsieur Olatéré ABOUDOU ;
  • Directeur de l’Asie et Océanie : Monsieur Timothée ODJO ;
  • Directeur Afrique : Monsieur Fadil MOUTAIROU ;
  • Directeur Amérique : Monsieur Abel AGBEBLEO ;
  • Directeur Opération de Maintien et de Promotion de la Paix : Monsieur Eric ADJOU.
  • Enfin, Monsieur Dénis ALI YERIMA est mis à la disposition du Ministère de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire.

Fait à Cotonou le 31 décembre 2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Alassani TIGRI

Thème principal: 

CEREMONIE DE PRESENTATION DES VŒUX DU GOUVERNEMENT AU CHEF DE L’ETAT: RÉPONSE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AUX MEMBRES DU GOUVERNEMENT

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CEREMONIE DE PRESENTATION DES VŒUX DU GOUVERNEMENT AU CHEF DE L’ETAT

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Réponse du president de la republique aux membres du gouvernement

 

Cotonou, le  09 janvier 2015

  • Monsieur le Ministre d’Etat,
  • Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
  • Madame la Directrice du Cabinet civil du Président de la République,
  • Monsieur le Directeur du Cabinet Militaire du Président de la République,
  • Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,
  • Madame la Secrétaire Générale de la Présidence de la République,
  • Mesdames et Messieurs les membres du Cabinet du Président de la République,
  • Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie, Monsieur le Ministre d’Etat pour les bons vœux que vous venez d’adresser, au nom du gouvernement, à moi-même, à ma famille ainsi qu’à mes collaborateurs.

Par la toute puissance de Dieu, seul dispensateur de toute grâce et de qui vient tout pouvoir, l’année 2014 passe laissant place à 2015. Nous voici à un moment de bénédictions, mais aussi de résolutions qui consacrent le franchissement du seuil d’une nouvelle année. Je saisis cette occasion de partage et d’amour pour vous présenter à mon tour mes vœux de bonne santé, de paix profonde et de prospérité pour vous-même pour vos familles respectives et pour tous vos collaborateurs.

Je formule le vœu sincère et prie le Père Céleste de renforcer davantage les liens de Fraternité, de Justice et de Travail qui nous unissent.

En ce moment où s’achève une année véritablement pleine, je voudrais tout particulièrement reconnaître et saluer la qualité du travail déjà accompli et le sérieux des engagements pris. Cette qualité est liée à la valeur des femmes et des hommes que vous constituez. Votre abnégation et l’ardeur au travail sont autant d’atouts pour maîtriser et relever les nombreux défis auxquels nous sommes, au quotidien, confrontés.

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre d’Etat, Mesdames et Messieurs les Ministres, je tiens à exprimer ma vive appréciation de votre action, à mes cotés, dans la conduite de la noble et exaltante mission que le Peuple béninois m’a confiée. Je voudrais vous en féliciter.

Mesdames et Messieurs les Ministres et chers collaborateurs,

Au cours de l’année 2014, nous avons concentré nos énergies pour l’atteinte de nos objectifs communs. Cette année qui s’achève a vu se consolider ou atteindre bon nombre des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Comme vous le savez, la conjoncture internationale ne nous a pas été du tout favorable, nous imposant des contraintes particulièrement difficiles. Malgré cela, nous avons réussi à maintenir le cap des principales réformes qui, à terme visent à assurer à notre Peuple le développement, la paix et la sécurité. Qu’il vous souvienne, notre ultime but est de parvenir à la prospérité partagée, grâce à une refondation de notre société.

Toute l’année durant, ce but a été au centre de toutes nos actions au quotidien. Cette prospérité partagée et ce développement intégral que nous poursuivons ne sauraient advenir sans une gouvernance faite d’obligations de compte rendu et de résultats et fondées sur une politique économique et sociale inclusive.

Comme vous le savez, 2015 est une année de grands défis, surtout en ce qui concerne la consolidation de nos acquis démocratiques. Notre peuple a une fois encore, rendez-vous avec l’histoire. Les rendez-vous électoraux ne doivent souffrir d’aucune ambigüité. Sur ce terrain ainsi que sur celui de la prospérité partagée, j’attends de vous, davantage de courage et de détermination.

Le renouvellement des Conseils Locaux, Communaux, Municipaux et de notre Assemblée Nationale imprime à 2015, la marque d’une grande année électorale. Il est à souhaiter que l’ensemble de ces renouvellements insuffle une nouvelle vitalité à notre démocratie. Le Gouvernement en ce qui le concerne, jouera toute sa partition. Comme lui, chacun des acteurs présents, a l’absolue obligation de contribuer à la réussite de ces élections qui auront lieu en prélude aux élections présidentielles de mars 2016. Je suis persuadé que dans la discipline et le patriotisme, nous surmonterons victorieusement ces échéances.

Monsieur le Ministre d’Etat,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Chers Collaborateurs,

L’émergence et la prospérité partagée que nous poursuivons, en nous fondant sur les valeurs, de Fraternité, de Justice et de Travail ne seront atteintes qu’au prix de persévérance, de ténacité et dans le maintien et l’accélération des réformes engagées.

Je ne doute point un seul instant que l’année nouvelle apporte avec elle, l’énergie et la grâce nécessaires pour poursuivre l’œuvre entamée. Notre pays et notre peuple ne manquent ni de potentiel, ni d’atouts. Dans cette optique, nous poursuivrons les efforts fournis qui ont permis l’éclatante réussite de l’historique table ronde de Paris. 2015 doit maintenant consacrer la concrétisation des engagements pris à travers le financement effectif des projets et programmes soumis à nos partenaires. Cette manifestation d’intérêt de la communauté internationale au profit de notre pays, permettra à terme de valoriser tout son potentiel. Ce succès est annonciateur de bien d’autres encore, ce qui constitue pour moi, une raison supplémentaire d’encouragement et de détermination pour assurer à notre pays, plus de paix, plus de développement et plus de bonheur.

Je garde la ferme conviction que vous ne ménagerez aucun effort pour poursuivre les actions dans le cadre du renforcement du Régime d’Assurance Maladie Universelle, afin de garantir à tous et surtout aux couches les plus défavorisées l’accès aux soins de santé à bas prix. Ces investissements dans la santé nous ont permis d’atteindre l’objectif numéro 6 des OMD.

En mobilisant toutes les énergies pour l’emploi des jeunes et des femmes, à travers les diverses initiatives mises en œuvre, nous avons prouvé toute l’importance accordée à ces couches de notre population. Aujourd’hui plus que jamais, notre conviction est faite, que l’avenir de notre nation est encore aux mains des jeunes et des femmes. La lutte contre le chômage et la précarité n’est pas seulement un combat pour le développement, c’est un hymne à la vie et à la dignité humaine. Les efforts dans ce sens, vont se poursuivre et s’intensifier au cours de l’année 2015 afin de rendre à chacun et à tous, Dignité et Fierté.

Sur le plan des grands travaux, notamment en ce qui concerne les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires, notre objectif est de faire émerger des pôles de développement partout dans le pays, par le renforcement des actions de désenclavement, et pour assurer davantage le rôle naturel que joue notre pays en matière de courroie de transmission avec les pays de l’hinterland.

L’histoire des peuples et des nations a démontré qu’aucun pays, quelles que soient ses ressources  n’a réussi son développement dans un contexte de perte de valeurs fondamentales, de brouillage des repères, de suspicion généralisée et de tension permanente.

Tant que les polémiques politiciennes prendront le pas sur l’essentiel, nous serons victime de la manipulation, de l’intoxication et de la désinformation. Tant que le dialogue social restera plombé sur l’autel des intérêts souvent inavoués, la prospérité partagée que nous appelons de tous nos vœux et pour laquelle nous consacrons tant d’efforts peinera à se généraliser. Il apparaît indispensable que l’intérêt général soit placé au dessus de la cacophonie des ambitions afin que les efforts fournis ne soient point vains.

Au cours de l’année écoulée, nous avons enregistré des avancées notables, cependant, quelques nuages ont failli obscurcir le ciel du dialogue social et partant le climat d’apaisement. Mais à travers la négociation et la volonté de recherche permanente du compromis, je demeure certain que la nouvelle année renforcera davantage les acquis dans ce domaine.

A cet égard, Mesdames et Messieurs les Ministres et chers collaborateurs, je voudrais rassurer les uns et les autres que nous ne ménagerons aucun effort tant qu’il s’agira d’échanger avec nos compatriotes et la classe politique. Si les volontés sont clairement affichées de part et d’autre, cela contribuera à la recherche de réponses idoines aux nombreux défis qui se posent à notre peuple.

L’une des missions constitutionnelles dévolues aux partis politiques, aux syndicats et aux autres structures de la société civile est de soutenir, par le dialogue, la prise en compte des attentes de nos concitoyens. Nous avons veillé durant l’année 2014, à ce que ces missions soient assurées avec une discipline librement consentie et un sens élevé de responsabilité.

Je voudrais annoncer ici, que l’année 2015 verra se poursuivre et se consolider les actions du Gouvernement en matière de promotion du dialogue social. L’heure est venue de réunir aujourd’hui plus qu’hier toutes les forces pour l’émergence socioéconomique de notre pays.

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Chers collaborateurs,

Nous sommes dans un monde en pleine mutation, la roue tourne, le temps s’égrène et passe, le monde change. Comme un seul homme, nous devons nous ceindre les reins pour faire preuve, en 2015, de plus d’engagement pour la démocratie et le développement. Nous devons, en tout temps et en tout lieu, nous armer de plus de patriotisme pour préserver l’essentiel c'est-à-dire la Nation béninoise.

En ce qui me concerne, ma volonté ainsi que ma détermination de servir la nation béninoise se trouveront plus renforcées en 2015. Avec l’aide et la Grâce de Dieu, le Père Céleste, Dispensateur de tout pouvoir, l’année 2015 sera pour chacune et chacun de nous une sainte année. Qu’elle vous apporte la paix, la Santé et la réussite dans toutes vos entreprises.

Bonne et heureuse année 2015 à tous.

Que Dieu tout puissant nous éclaire et nous guide.                                  

Je vous remercie.

Thème principal: 

ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUECHEF DE L’ETAT,CHEF DU GOUVERNEMENT EN REPONSE AUX VŒUX DES PRESIDENTS DES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE

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Cotonou, le vendredi 09 janvier 2015
  • Monsieur le Président de l’AssembléeNationale,
  • Monsieur le Président  de la Cour Constitutionnelle,
  • Monsieur le Président de la Cour Suprême,
  • Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice,
  • Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,
  • Monsieur le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication,
  • Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
  • Monsieur le Médiateur de la République,
  • Messieurs les Présidents des Institutions Légales de la République
  • Messieurs les Hauts-Commissaires,
  • Mesdames et Messieurs les Membres des Institutions de la République,
  • Messieurs les Ambassadeurs,
  • Mesdames, Messieurs,

Au-delà des convenances de civilité dont l’opportunité nous est encore offerte, je voudrais, comme à l’accoutumée, vous remercier pour les bons vœux que vous venez de former au nom des institutions respectives dont vous avez la charge, à mon endroit, à ma famille ainsi qu’à mon Gouvernement.

En réponse à vos bons vœux recevez en retour les miens chaleureux de bonne et heureuse année pour vous-mêmes, vos familles, vos collaborateurs et tous ceux qui vous sont chers. 

Je voudrais également rendre grâce au Père Céleste de franchir dans la paix et la bonne santé, le seuil de cette nouvelle année 2015.

J’apprécie à sa juste valeur vos efforts, vos initiatives pour faire de notre pays un véritable havre de paix et de liberté. Comme nous le savons tous, le fonctionnement harmonieux d'une nation tient de la solidité de ses institutions. C'est le socle sur lequel se construisent l’unité nationale, la cohésion sociale, la paix, la concorde, le progrès et la prospérité.

C’est la raison pour laquelle, j’ai toujours prôné la complicité positive entre les Institutions de la République qui, loin d’occulter le principe de la séparation des pouvoirs, concourt à la synergie d’actions et de réflexions nécessaire à la sauvegarde de l’intérêt général et au développement de notre pays.

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

J'ai suivi avec beaucoup d’attention vos différents messages et synthèses des activités menées par vos institutions tout au long de l’année écoulée.

C’est bien l’occasion solennelle de témoigner au nom du Peuple béninois ma gratitude à vous tous pour le travail abattu quotidiennement au sein de nos institutions en vue du renforcement de notre démocratie et du bien-être de nos populations.

Monsieur le Médiateur de la République, je vous remercie pour les solutions judicieuses apportées aux difficultés des administrés. Toutefois, pour celles qui persistent, je voudrais vous encourager à poursuivre la mise en place des délégations départementales et à envisager la possibilité de création de « points focaux médiateurs », au sein des ministères et des institutions.

Je voudrais partager avec vous, Monsieur le Médiateur de la République, le bien fondé de votre analyse sur l'impact du travail bien fait, un des gages de la prospérité économique.

Monsieur le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication, je voudrais également vous féliciter, vous ainsi que les membres de votre institution pour les nombreuses actions délicates menées en si peu de temps. Ainsi en est-il de certaines décisions visant à faire respecter la loi dans l'exécution des conventions que les promoteurs signent avec votre institution pour l'exploitation de leurs chaînes de télévision. C'est à ce prix que nous parviendrons à une presse encore plus professionnelle, plus responsable dans l’exercice de sa liberté d’informer, soucieuse de l’image du pays et consciente des enjeux d’intérêt national. Il serait souhaitable que la HAAC se préoccupe davantage de l’éthique et de la morale dans les médias, cela pourrait prévenir les déviances qui ont malheureusement cours dans certains média. En effet, il faudrait viser à tendre vers des médias qui éduquent et contribuent au développement de notre pays. Je vous réaffirme mon soutien dans la mise en œuvre des résolutions et recommandations des deuxièmes Etats Généraux de la presse béninoise tenus en février 2014.

La qualité de notre démocratie est fortement corrélative à celle de la presse en tant que vecteur d’expression des peuples. Bien conduite par ses acteurs, la presse constitue un facteur de renforcement de la démocratie et de son entretien. Mais lorsqu’elle est utilisée à des fins qui s’écartent de l’éthique et de la morale, elle devient nocive pour la démocratie comme cela semble être le cas dans certains de nos média en ce moment. C’est pourquoi, je voudrais vous inviter à une régulation forte pour limiter les dérives. C’est là votre raison d’être.

Aussi voudrais-je plaider pour un aboutissement du processus d’adoption du Code de l’Information et de la Communication afin de créer la rupture.

En ce qui concerne la transition numérique, mon gouvernement maintient la dynamique devant permettre à notre pays de répondre à ce rendez-vous technologique historique dont la date butoir est le 17 juin 2015 pour ce qui est des télévisions.     

Monsieur le Président du Conseil Economique et Social, je vous sais gré d’avoir assuré dans la continuité les réflexions engagées par votre prédécesseur autour des questions économiques et sociales au cours de l'année 2014.

Vos avis et recommandations ont été appréciables dans le processus d’élaboration du budget général de l'Etat exercice 2015 ; je vous en suis reconnaissant.

En outre, je vous invite à accompagner mon gouvernement dans la mise en œuvre diligente des conclusions de la Table Ronde de Paris de juin 2014.

Je saisis cette occasion pour appeler davantage votre implication dans la résolution heureuse des problèmes que vous avez évoqués notamment, la lutte contre la pauvreté, l’insécurité dans nos grandes agglomérations et la tenue d’élections transparentes dans un climat apaisé.

Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice,

La bonne gouvernance et la consolidation de l’Etat de droit sont aussi des préoccupations majeures de mon gouvernement. Je sais qu’elles sont également partagées par les honorables députés à l’Assemblée Nationale et par toute la classe politique de notre pays. Je demeure donc persuadé qu’ensemble dans la concertation nous trouverons des solutions appropriées qui permettront à la Haute Cour de Justice de jouer pleinement sa partition dans la lutte contre la corruption et l’impunité. Etant entendu que nul n’est au dessus de la loi et que les hauts responsables doivent être exemplaires dans l’exercice de leur fonction ou de leur mandat, je vous invite à la réflexion sur les mécanismes et procédures les plus appropriées pour une saisine plus rapide de la Haute Cour. Les pistes de réflexion pourraient être la simplification de l’initiative de poursuite, la recevabilité de la requête et les modalités de l’instruction. L'émergence effective de notre nation en dépend.

Je suis également d’avis avec vous qu’une justice performante, efficace et crédible ne saurait voir le jour sans l’adhésion et la mobilisation de tous les citoyens en faveur de son avènement.

Par ailleurs, je vous félicite pour les initiatives prises pour tenir votre institution prête à recevoir et traiter les dossiers dès leur mise à disposition par l’Assemblée Nationale, juge de la poursuite et de la mise en accusation.

Monsieur le Président de la Cour Suprême, je me réjouis des efforts que votre institution a déployés tout au long de l'année écoulée en vue du renforcement du processus normatif et réglementaire dans notre pays et des avis juridiques donnés sur des projets de loi ou accords que le Bénin a ratifiés avec les partenaires au développement que je salue au passage notamment, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). J'apprécie également votre réflexion tendant à encourager la classe politique et les forces sociales à maintenir le cap de la concertation, du dialogue et de l’entente, en vue d’une vie publique et sociale apaisée.

Monsieur le Président de la Cour Suprême,

S'il est un domaine ou des efforts importants doivent être engagés, vous l'avez si bien dit, c'est dans le secteur de la justice. Comme nous le savons tous, la justice est le fondement de l'Etat de droit et il n'y a pas de démocratie sans la justice. De ce point de vue, la justice constitue l'alpha et l'oméga de la paix, de la stabilité et de la prospérité. Elle conditionne le succès de la lutte contre la corruption, l'impunité et la mal gouvernance. C’est donc à juste titre que les Nations Unies ont entrepris en juillet 2014, d’élever l’accès à la justice pour tous au rang des conditions essentielles pour la promotion de sociétés pacifiques et inclusives en vue du développement durable, et ont fait obligation aux Etats membres de rendre compte de leurs efforts.

Je salue l'effort que votre institution déploie pour l’amélioration des conditions de travail dans nos tribunaux et de vie dans le milieu carcéral. Dans ce cadre, j’apprécie la tournée que votre institution a initiée auprès des acteurs de la justice dans nos Départements et vous encourage à la poursuivre.

C’est dans la même logique que mon Gouvernement s'emploie à créer les conditions idoines aussi bien dans le cadre de la formation que dans le domaine du financement de la justice.

Aussi, l'organisation prochaine des Etats généraux de la justice me paraît-elle une heureuse opportunité de refondation du service public de la justice afin de redonner à la Maison Justice ses lettres de noblesse : Maison Justice à l’abri de toute considération politique et partisane, résolument engagée dans la lutte contre la corruption et l’impunité.  

Je forme le vœu qu’elle soit le fruit d’une synergie d’actions entre tous les acteurs de la justice, notamment le Ministère de la Justice, la Cour Suprême et le Conseil Supérieur de la Magistrature.

Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle,

Je prends bonne note de toutes les décisions que votre institution a rendues au cours de l’année 2014 et qui concourent au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays. Vous avez par ailleurs indiqué que 64% de ces décisions se rapportent à la protection des droits humains et des libertés publiques ; je m’en réjouis car, c’est un excellent indicateur de l’attachement de nos concitoyens au respect des droits de l’homme.

J’apprécie votre sens d’anticipation ainsi que les initiatives prises par votre institution relatives aux échéances électorales afin de rappeler à nos concitoyens les principes cardinaux de notre loi fondamentale. Je vous en félicite. Toutes vos actions et tous vos éclairages contribuent à lever les équivoques et à rassurer notre Peuple quant à la tenue effective de ces élections dans la transparence.

Monsieur le Présidentde l'Assemblée nationale, je vous remercie et à travers vous, les Honorables Députés pour les grandes tâches accomplies au cours de l'année 2014. Je saisis cette occasion pour saluer l’ensemble des députés de la sixième mandature qui ont fait preuve de dévouement, d’abnégation et de patriotisme dans l’accomplissement de leur mission républicaine sous votre leadership. Vous avez voté d’importantes lois et procédé à des ratifications donnant ainsi à l’Exécutif les moyens de mise en œuvre de son programme économique en faveur du bien-être de nos populations. La Nation vous en est reconnaissante.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, depuis l’historique Conférence Nationale de février 1990, notre pays fait l’expérience de la démocratie pluraliste. De ce point de vue, mon gouvernement demeure attaché au principe de la séparation des pouvoirs et du contrôle de l’action gouvernementale par le Parlement. Par ailleurs, je suis d’avis avec vous que la diversité des opinions, loin d’être source de conflit devrait pouvoir concourir à la promotion et la défense de l’intérêt général. C’est dans cette logique que mon gouvernement a toujours œuvré pour une synergie d’actions entre les différents Responsables des Institutions de la République.

L’Exécutif et le Législatif sont donc appelés à travailler ensemble. Mon gouvernement prendra les dispositions utiles pour qu’à l’avenir les membres du Gouvernement puissent mieux se conformer à leur obligation constitutionnelle et répondre dans les délais prescrits par le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale aux questions orales, écrites et d’actualité ainsi qu’aux interpellations des honorables Députés.    

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Mesdames et Messieurs les membres des Institutions,                           

Mesdames et Messieurs, 

Vous avez exprimé chacun de vous à sa manière, la préoccupante question de l’organisation dans la paix et la concorde des prochaines consultations à savoir les élections municipales, communales, locales et législatives. Mon Gouvernement en est conscient.

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Je reste convaincu que toutes les béninoises et tous les béninois, tant de l’intérieur que de l’extérieur du territoire national sont acquis à l’idée qu’il est impérieux que chacun à son niveau puisse œuvrer pour l’enracinement de la démocratie et de l’Etat de droit qui a toujours caractérisé notre pays, le Bénin. Nous devons constamment avoir à l’esprit que l’accès au pouvoir dans notre système politique passe nécessairement par les urnes.  Je le dis et je le répète : « l’accès au pouvoir dans notre système politique passe nécessairement par les urnes ».

En effet, l’engagement que nous avons pris collectivement le 28 février 1990 de travailler sans relâche, par une saine émulation et un sens aigu du devoir national à l’édification d’un Bénin libre, uni, fort, démocratique, prospère et solidaire doit être préservé à tout prix.

Ainsi, mon Gouvernement, préoccupé par ce même souci, s’efforce autant que possible d’accompagner toutes les institutions impliquées dans le processus électoral et ceci depuis mon accession à la magistrature suprême de notre pays en 2006.

Point n’est besoin de dresser en cette occasion les différentes actions menées par mon Gouvernement dans son rôle d’appui à toutes les institutions impliquées dans la préparation et l’organisation des prochaines consultations électorales.

En ce qui concerne les élections, je puis vous assurer que mon Gouvernement s’acquitte convenablement de ses obligations. En effet, la totalité du budget de COS-LEPI a été décaissée pour un montant de douze milliards neuf cent quarante huit millions (12 948 000 000) Francs CFA.

Pour ce qui est des élections proprement dites, le budget arrêté conformément à l’article 107 du Code électoral est de treize milliards six cent vingt six millions (13 626 000 000) francs CFA.

Pour les différentes élections qui se tiendront en 2015, un montant de trois milliardssix cent vingt six millions (3 626 000 000) francs CFA est déjà mis à la disposition de la CENA et le reste prévu au budget de l’année. En clair, je rassure les uns et les autres que l’organisation des élections ne souffrira d’aucune difficulté en matière de financement.

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Qu’il vous souvienne que le contexte sociopolitique de réalisation du RENA/LEPI, était marqué par un environnement politique particulièrement difficile en dépit du fait que tous les acteurs politiques nationaux et les partenaires internationaux aient reconnu la LEPI comme un instrument de progrès et d’avancée notables du processus électoral au Bénin.

Les problèmes liés à la grande confusion autour des hameaux, des villages et des quartiers de ville, les dysfonctionnements liés à l’affectation inadéquate de plusieurs électeurs dans les centres et postes de vote et les citoyens non pris en compte pour diverses raisons, constituent entre autres griefs évoqués par une frange d’acteurs sociopolitiques, les arguments pour mettre en doute la fiabilité du fichier électoral national.

C’est au regard de ce qui précède que, sur demande de mon Gouvernement, une évaluation indépendante de la LEPI par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a été réalisée de Février à Mai 2012 suivie de la tenue des séminaires organisés par les différentes composantes de la classe politique béninoise et la société civile.

Les résultats de cette évaluation ont conduit à la nécessité d’apurer, d’actualiser et de corriger le fichier électoral national.    

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Toutes les recommandations de l’OIF ont été traduites en dispositions légales, après un long et fécond processus de concertation et de recherche de consensus au sein de la classe politique par les lois suivantes que vous-même, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale venez de citer. Il s’agit notamment de :

  •  La loi 2012-43 du 05 février 2013 portant apurement, correction, mise à jour et actualisation du fichier électoral national et de la liste électorale permanente informatisée;
  •  La loi 2013-05 du 15 février 2013 portant création, organisation et fonctionnement des unités administratives locales en République du Bénin ;
  • La loi 2013-06 du 08 avril 2013 portant Code électoral en République du Bénin ;
  • La loi 2013-09 du 13 juin 2013 portant détermination de la carte électorale et fixation des centres de vote en République du Bénin.

Tout cet arsenal juridique, j’en suis persuadé, permet d’avoir une LEPI fiable et de réussir l’organisation des prochaines consultations électorales.

Force est de constater que, nonobstant ces avancées, des problèmes demeurent. C’est pourquoi, il me paraît nécessaire de faire une lecture croisée des dispositions du Code Electoral en République du Bénin. L’article 5 du code électoral dispose en son alinéa 1 : « l’élection a lieu sur la base d’une Liste Permanente Electorale Informatisée (LEPI) … ».

A l’alinéa 5 de l’article 180, on peut lire : « la Liste Permanente Electorale Informatisée doit être établie au plus tard 60 jours avant la date du scrutin … ».

De même, l’alinéa 5 de l’article 300, insiste : « la Liste Permanente Electorale Informatisée doit être établie au plus tard 60 jours avant la date du scrutin … ».

La lecture croisée de ces articles indique clairement que la clé de voûte des élections demeure la Liste Permanente Electorale Informatisée ; de sa disponibilité dépend l’organisation du scrutin.

Par ailleurs, l’article 15 dispose : « La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) est chargée notamment de :

la préparation, de l’organisation, du déroulement, de la supervision des opérations de vote et de la centralisation des résultats … ».

Il s’ensuit que la CENA est en charge de l’organisation des élections. Dans la pratique, c’est cette structure aux confluents de toutes les informations et de tous les éléments relatifs à l’organisation qui, estimant les conditions matérielles réunies, saisit le Gouvernement, et le Président de la République prend un décret en Conseil des Ministres pour convoquer le corps électoral. Du reste, la CENA elle-même ne saurait saisir le Gouvernement sans la disponibilité de la LEPI considérée comme l’élément central en termes de « conditions matérielles réunies ».

En outre, il y a lieu de souligner que l’article 49 dispose : « tout report de la date des élections est interdit. En cas de force majeure, le report de date ne peut être fait qu’après une consultation de toutes les forces politiques engagées dans l’élection concernée… ». Cette interdiction conseille toutes les parties concernées par la fixation de la date des élections à la prudence, à la circonspection et à ne s’engager que si les conditions matérielles sont réellement réunies.

C’est le lieu de rappeler également qu’aux termes des dispositions des articles 96 et 98 de la Constitution béninoise, le régime électoral de l’élection du Président de la République, des membres de l’Assemblée Nationale et des Assemblées locales est de la compétence de l’Assemblée Nationale. En d’autres termes, l’organisation des élections en général et en particulier des municipales, communales et locales, en ce qui concerne la prise d’une loi dérogatoire relève de la compétence de l’Assemblée Nationale.

En conclusion, il est constant que la disponibilité de la Liste Electorale Permanente Informatisée demeure l’épine dorsale, l’élément déclencheur de tout le processus électoral et la prise d’une loi dérogatoire requiert la contribution de l’Assemblée Nationale. Cette liste n’est pas encore disponible et le processus de sa mise à disponibilité est en cours.

La LEPI actualisée nous est promise pour le 15 janvier prochain ; il est hautement souhaitable que cette échéance soit respectée afin de créer les conditions idoines pour un déblocage du processus électoral.

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Au regard de l’étendue des tâches accomplies par les institutions dont vous avez la charge, je voudrais encore une fois vous renouveler la gratitude du Peuple béninois et réitérer la confiance que ce Peuple a placée en vous.

Je tiens à remercier personnellement chacun de vous, les membres de toutes vos institutions ainsi que vos cadres, vos collaborateurs sans oublier le personnel d’exécution et d’entretien pour l’engagement et l’efficacité avec lesquels vous vous êtes acquittés des missions que la Constitution vous a assignées tout au long de l'année 2014.

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Cette année, le Peuple béninois sera une fois encore appelé aux urnes.

Dans ce cadre, les Institutions de la République ont une part très importante à jouer dans la réussite de ces consultations électorales. Je ne doute pas un seul instant que vous ferez en sorte que la volonté du Peuple souverain soit respectée. Œuvrons tous ensemble pour que notre démocratie redore son blason et en sorte grandie et renforcée.

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Il est important que nos Institutions fonctionnent régulièrement dans la sérénité pour le rayonnement de notre pays à travers des échanges de qualité qu’elles initient aussi bien sur le plan national qu’international.

Je pense en toute sincérité que nos difficultés proviennent d’un déficit de réformes notamment dans le domaine politique et cela explique la lenteur que nous observons dans la mise en œuvre des réformes économiques.

Je demeure persuadé que la réalisation de toutes ces réformes appelle obligatoirement la complicité positive que j’ai souvent évoquée. Pour être efficace, cette complicité devra reposer sur des Institutions solides, fortes et crédibles. Dans cette perspective, des réformes devront s’opérer au sein de chacune de nos Institutions.

Notre pays, le Bénin est aujourd’hui à la croisée des chemins, ce qui nous oblige à aller au-delà de ces réformes internes à nos institutions pour les porter au niveau de notre système démocratique. Car en fait, il est bien illusoire de parler de démocratie stable si elle continue de permettre la transhumance au niveau de notre Parlement. Il s’ensuit que pour éviter que notre Parlement cesse de connaître des majorités à géométrie variable, il serait fortement utile qu’il soit envisagé dans un avenir proche, le vote par l’Assemblée Nationale d’une loi contre la transhumance d’une part et contre la création d’une kyrielle de partis politiques d’autre part, en vue de la simplification du paysage politique de notre pays en faveur de grands regroupements.

Nous ne devrions pas perdre de vue les questions importantes de la parité, de la décentralisation, de la lutte contre la corruption, de la santé et de la justice. Je voudrais particulièrement insister sur la question de la parité.

En effet, comment comprendre que dans un pays où les femmes représentent plus de 51% de la population, leur accession aux postes nominatifs et/ou électifs soit un véritable parcours de combattant. Nous devrons oser engager les réformes qui s’imposent afin que nos filles et nos femmes puissent elles aussi participer aux prises de décisions et apporter leur contribution à l’édification de notre Patrie commune, le Bénin.  

Dans ce sens, je plaide une fois encore pour le réexamen du projet de loi portant parité entre l’homme et la femme dans les fonctions électives et nominatives que mon gouvernement a introduite à l’Assemblée Nationale.

S’agissant particulièrement de la justice, nous devrions continuer à travailler pour la rendre encore plus professionnelle et moins politisée, car d’elle dépend en grande partie l’émergence de notre pays.   

Au demeurant, mon Gouvernement reste ouvert à toute forme de collaboration dans le respect mutuel des prérogatives que nous confère notre loi fondamentale pour relever les nombreux défis qui nous attendent en 2015.

J’ai la certitude que, guidés par la volonté de réussite qui anime chacun de nous tous et forts de notre attachement aux vertus cardinales de stabilité, de paix et de progrès démocratique, et dans l’union sacrée que j’ai toujours appelée de tous mes vœux nous viendrons à bout assurément de tout ce qui semble être aujourd’hui insurmontable.   

  • Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,
  • Distingués invités,
  • Mesdames et Messieurs,

En cette circonstance solennelle, j'implore Dieu le Tout Puissant afin qu'il accorde sa grâce et sa miséricorde à notre Peuple à l'occasion des prochaines échéances électorales.

Je compte encore une fois, sur le génie béninois pour gagner ensemble ce pari et permettre à notre Nation de se remettre avec plus d'ardeur au travail dans la concorde, l'unité et la solidarité nationale.

C'est sur cette note d'espoir et d’espérance que je vous réitère mes vœux les meilleurs de paix, de robuste santé, de succès, de bonheur et de prospérité.

Bonne et heureuse année 2015 !

Que Dieu vous bénisse !

Que Dieu bénisse notre Nation !

Je vous remercie.

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Présentation des vœux de fin d'année: Les femmes témoignent leurs gratitudes à Boni Yayi

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Le Président Boni Yayi a reçu ce samedi 17 janvier, les vœux de nouvel an des femmes bénéficiaires des différents programmes du Gouvernement. Elles ont saisi l'occasion pour exprimer leurs gratitudes au Chef de l'Etat pour les différentes initiatives en leur faveur. 

Les cérémonies de présentation de vœux au Chef de l'Etat se poursuivent. Après les institutions et le gouvernement, c'est le tour des femmes de sacrifier à la tradition. C'était au cours d'une cérémonie ce samedi sur l'esplanade intérieure du Palais des sports de Kouhounou, et qui a connu la présence de plusieurs femmes bénéficiaires des mesures sociales du gouvernement, en particulier le Micro crédit aux plus pauvres. "C'est le moment plus que jamais pour nous de vous témoigner notre gratitude pour toutes vos actions en notre faveur" déclare le présidente du Réseau national des bénéficiaires Mcpp (Renab-Mcpp). Elle s'est particulièrement réjouie du Mcpp nouvelle génération qui a permis aux femmes de passer de 30.000 et 50.000 de crédit, respectivement à 50.000 et 100.000 FCfa, avec des mesures novatrices telles que la micro assurance, l'alphabétisation, etc. " Si je suis la devant vous, c'est parce que ma famille est heureuse, mon mari est content, parce que je participe aux charges du foyer," temoigne-t-elle, tout en adressant au Président Boni Yayi et à sa famille, les vœux de santé, de succès et de prospérité.Jean Panti, Directeur général du Fonds national de la microfinance (Fnm) a aussi salué les multiples avantages de ce programme massivement pris d'assaut par les femmes. Il a saisi l'occasion pour solliciter du gouvernement des ressources complémentaires, en vue de satisfaire les milliers de femmes en attente, en attedant l'aboutissment des requêtes adressées aux différents partenaires. Sur les 26 milliards nécessaires, indique-t-il, seulement 10 milliards sont disponibles. Près de 378.000 femmes se trouvent ainsi privées de ressources, pour vaquer à des activités pouvant les sortir de l'extrême pauvreté. Quant à Marie-Laurence Sranon, ministre en charge de la microfinance, elle plaide pour la pérennisation du programme, au regard de ses multiples impacts. 

"C'est un programme qui est né avec des dents et qui est appelé à grandir. Il ne mourra jamais", répond le Chef de l'Etat tout en encourageant les femmes à œuvrer à sa visibilité. "Ce programme est le symbole du sens que j'ai de la solidarité, de la prospérité partagée. Je vous encourage. J'accorde du prix à ce programme. Ceci est indispensable pour notre démocratie. Parcse qu'il nourrit notre démocratie, parce qu'il tue la misère et la pauvreté" poursuit-il. Pour boni Yayi, si le taux de pauvreté monétaire au Bénin est le plus faible dans l'Union économique et monétaire ouest africaine,  est grâce aux micro crédits aux plus pauvres. Fort de ce succès, le Chef de l'Etat promet au titre de cette année, une rallonge de 15 millards, en réponse aux doléances du Dg Fnm. Le Chef de l'Etat n'a pas manqué d'adresser à son tour ses vœux de santé, de succès et de prospérité à l'endroit, non seulement des femmes bénéficiaires du Mcpp et des autres programmes, mais aussi à toutes les femmes béninoises.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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Présentation des voeux de nouvel an: Boni Yayi communie avec les femmes du Mono-Couffo

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Le Chef de l'Etat s'est rendu ce mardi 20 janvier à Lokossa pour recevoir les vœux de nouvel an des femmes bénéficiaires de micro crédit aux plus pauvres (Mcpp) des départements du Mono-Couffo. Ces dernières ont saisi l'occasion pour exprimer leur gratitudes a Boni Yayi pour ses nombreuses actions en faveur des femmes.  

Les femmes du Mono-Couffo n'ont pas voulu rester en marge des cérémonies de vœux de nouvel an au Chef de l'Etat. Boni Yayi a répondu à leur appel ce mardi 20 janvier, en compagnie du ministre de la micro finance Marie-Laurence Sranon et de plusieurs cadres de son ministère.Selon Jean Panti, Directeur général du Fonds national de la micro finance (Fnm), beaucoup d'efforts ont été faits en faveur de ces départements, depuis la mise en place du Mcpp. 6.600.000.000 Fcfa et 4.700.000.000 Fcfa ont été injectés, respectivement dans le Couffo et le Mono, avec un taux de remboursement de 87% et  de 89% contre une moyenne nationale d'environ 85%. En dépit de ces efforts, tempère  le Dg/Fnm, des milliers de de femmes attendent n'ont encore pu bénéficier des avantages du programme.Le Conseiller technique à l'emploi du Ministre en charge de la micro finance a quant à lui a fait le point des emplois créés, non seulement au titre du micro crédit aux plus pauvres, mais aussi de tous les autres programmes du gouvernement. 983 emplois ont été créés en matière d'entrepreneuriat agricole et 4550 jeunes sont en stage de pré insertion, contre 300 en 2006. S'agissant du Fnpeej, 200 entrepreneurs agricoles sont promus par  par le Programme de promotion de l'entrepreneuriat agricole (Ppea) et le centre Songhai et 37 jeunes nouveaux entrepreneurs attendent d'être formés et installés au titre du Projet emploi des jeunes en 2015. 

"Ce programme lancé en 2007 était né avec des dents. C'est le moment approprié pour dire que ce programme est né, qu'il grandira. Il est né pour grandir, parce que vous êtes un peuple travailleur. Vous méritez le soutien de la République", martèle le Chef de l'Etat. Pour Boni Yayi, l'année 2015 sera décisive dans la vie de ces femmes, surtout celles en attente de financement. Si depuis 2007, seulement 11 milliards sont injectés dans le Mono-Couffo, 6 milliards sont prévus en 2015, en reconnaissance des efforts fournis par ces deux départements en matière de remboursement. Boni Yayi promet également d'ouvrer à une meilleure professionnalisation des Systèmes financiers décentralisés (Sfd) dont il salue l'action aux côtés des femmes.  

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DES MERCREDI 14, VENDREDI 16, MERCREDI 21 ET JEUDI 22 JANVIER 2015

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Che

REPUBLIQUE DU BENIN

Fraternité – Justice - Travail

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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

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SECRETARIAT GENERAL

DU GOUVERNEMENT

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N°      / PR/SGG/CEM/OJ ORD

COMMUNIQUE

Le Conseil des Ministres s’est réuni en séances successives le mercredi 14, le vendredi 16, le mercredi 21 et le jeudi 22 janvier 2015 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :

  • Bibiane BADOU épouse HOUNDEGNON, mère du Contrôleur Général de Police Louis-Philippe HOUNDEGNON, Directeur Général de la Police Nationale ;
  • Majesté GNON KONGUI, Reine Mère de la Cour Royale de Nikki, mère de Monsieur Joseph AHANHANZO, ancien Ministre de la Réforme Administrative et Institutionnelle, ancien Conseiller Spécial du Président de la République ;
  • Razack BAKARY, ancien Sous-Préfet d’Adjarra, Chevalier de l’ordre du mérite du Bénin, époux de Madame Suzanne BAKARY ;
  • Pierre AZANDOSSESSI, ancien Consul Honoraire du Bénin à Dakar ;
  • Simon AGOSSOU, ex Chef Secrétariat Général du Conseil des Ministres, ex Chef Secrétariat Général du Gouvernement et Chevalier de l’Ordre du mérite du Bénin ;
  • Anicet ATCHA, précédemment Directeur Départemental de la Culture, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Coordonnateur départemental de l’Alphabétisation et ancien Maire de l’ex - Commune rurale d’Aplahoué ;
  • André TONOUKOIN, Assistant Technique du Développement Rural à la retraite, père de Monsieur Serge Camille TONOUKOIN, ancien Conseiller Technique à la Gouvernance Locale du Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire ;
  • El Hadja Mamadou Mariam DJAOUGA, mère de l’Ambassadeur à la retraite Taïrou MAMADOU DJAOUGA et belle-mère de Mamata BAKO DJAOUGA, ex Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, actuelle Chargée de Mission du Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective ;
  • Dagbégnon Aristide GODONOU, ancien Député de la 1ère législature de l’ère du Renouveau Démocratique, ancien Chef de District d’Adjohoun, précédemment membre de l’Association Nationale des Anciens Parlementaires du Bénin (AS-NAP-BENIN) ;
  • Hounsa Emile BONOU, Conseiller Pédagogique à la retraite, Chevalier de l’Ordre du Mérite du Bénin ;
  • Gambada Hubert YEDOMON, précédemment Professeur Titulaire et Coordonnateur du Diplôme d’Etudes Spécialisées (D.E.S.) de Dermatologie et Vénérologie à la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université d’Abomey-Calavi ;
  • Elisabeth DAKO née ABIKOU AHOSSI AGBOHOUMЀ, mère de Messieurs Fortuné et Simplice DAKO, respectivement Magistrat, ancien Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Porto-Novo et Huissier de Justice à Cotonou ;
  • Jérôme AHIHONNOU, beau-père du Colonel de SOUZA Christian, Attaché de Défense près la mission Diplomatique du Bénin à Berlin en Allemagne ;
  • Véronique ABOU ISSIAKOU née AGBLA ACHAKPON T. ALOUGBA, Secrétaire Principale de la Société EBEPEC.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment :

  • un projet de décret portant transmission à l’Assemblée Nationale, pour autorisation de ratification de l’Accord de prêt ISTISNA’A signé à Djeddah, le 10 décembre 2014 entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID) dans le cadre du financement partiel du projet d’aménagement et de bitumage de la route Banikoara-Kérémou-Frontière du Burkina Faso ;
  • un projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Fonds National de Développement Agricole (FNDA) ;
  • un projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations du Bénin (APIEX-Bénin) ;
  • un projet de décret portant nomination et promotion à titre exceptionnel, civil et étranger dans l’Ordre National du Bénin de Monsieur Alioune BADARA THIAM, alias AKON ;
  • un projet de décret portant cessation de fonction du Directeur Général de l’Officie National d’Imprimerie et de Presse (ONIP) ;
  • un projet de décret portant nomination du Directeur Général par intérim de l’Office National d’Imprimerie et de Presse (ONIP) ;
  • un projet de décret portant nomination des membres du comité de gestion du Fonds de Développement de la Formation Professionnelle Continue et de l’Apprentissage (FODEFCA) ;
  • un projet de décret portant modification du décret n°2009-182 du 13 mai 2009 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation de l’Electricité (ARE) ;
  • un projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Institut National pour la Promotion de la Femme (INPF) ;
  • un projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence de Promotion des Aménagements Hydro agricoles (APAH-SA) ;
  • un projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de l’Agence de Promotion des Aménagements Hydro agricoles (APAH-SA) ;
  • cinq (05) projets de décrets d’application de la loi n°2013-08 du 29 août 2013 portant Code de l’Aviation Civile et Commerciale en République du Bénin à savoir :
    • un projet de décret portant approbation des statuts de l’Aviation Civile ;
    • un  projet de décret portant critères de nomination, rémunération et modalités d’exercice des pouvoirs des Inspecteurs de l’Aviation Civile ;
    • un projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité National de Lutte contre le péril animalier en zone aéroportuaire ;
    • un projet de décret portant création, attribution, organisation et fonction du Bureau Enquêtes-Accidents (BEA) ;
    • un projet de décret portant réglementation de la sécurité aérienne ;
    • un projet de décret portant modification des statuts et réduction du capital social de la Société Bénin Télécom SA.

Le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables a rendu compte au Conseil des Ministres :

  • du point d’exécution de la réforme sur l’externalisation des activités de fourniture de matériels et d’exécution des travaux  électriques à la SBEE et les masters distributeurs ;
  • du projet de fourniture de gaz pour l’exploitation de la turbine à gaz de Maria Gléta ;
  • du projet d’adduction d’eau d’Abomey-Calavi qui permettra de desservir les populations non seulement de cette ville mais également celles de Cotonou et de Sèmè-Podji.

Le Ministre des Travaux Publics et des Transports a rendu compte au Conseil des Ministres de la visite effectuée par le Président de la République dans des communes de l’Ouémé et du Plateau dans le cadre de la réalisation dans le courant du premier trimestre 2015 d’importants projets de construction de routes, notamment :

  • l’auto route Sèmè-Podji –Porto-Novo, assortie de deux (02) ponts d’une part, 
  • la route Pobè-Kétou-Illara d’autre part, d’un linéaire  de 159 kilomètres pour un  coût de 365 milliards de francs CFA en mode Partenariat Public Privé (PPP) avec la société EIFFAGE.

Par ailleurs, le Ministre des Travaux Publics et des Transports a fait au Conseil des Ministres le point des importantes infrastructures en cours d’instruction ou de réalisation. Il s’agit des projets de construction ou de réhabilitation des routes :

  • Savalou-Tchetti ;
  • Parakou-Djougou ;
  • Comè-Lokossa-Dogbo ;
  • Biro-Péréré ;
  • Djrègbé-Dja-Owodé ;
  • Ouidah-Tori-Bossito-Allada et la
  • Traversée de Parakou.

En outre, le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective a rendu compte au Conseil des Ministres, de la réunion d’échanges prévue sur la boucle ferroviaire entre le Bénin, le Niger et le Groupe BOLLORE.

Cette rencontre, qui est conforme à la décision du Conseil des Ministres conjoint du 06 janvier 2015 entre les Gouvernements du Bénin et du Niger, s’est tenue le mercredi 14 janvier 2015 au Palais de la Présidence.

Il ressort de ce compte rendu que toutes les parties ont convenu de l’importance du projet et de la nécessité de sa réalisation dans les meilleurs délais. Les principales conclusions de ces échanges se présentent comme il suit :

  • réaliser le projet en partenariat public-privé ;
  • créer la société BENI RAIL ;
  • réhabiliter entièrement le tronçon de chemin de fer Cotonou-Parakou.

De même :

  • la revue des spécifications techniques du projet de construction de la voie ferrée est acceptée par toutes les parties et
  • l’élaboration d’un chronogramme d’activités en vue de la finalisation des documents juridiques requis est retenue.

Après ces échanges, les délégations se sont rendues à la gare rénovée de Cotonou, à la Blue Zone et ont procédé à la réception de deux (02) portiques installés par le Groupe BOLLORE au Port Autonome de Cotonou.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit les Ministres concernés dans la mise en œuvre du projet à savoir, les Ministres en charge du Développement, des Finances, des Travaux Publics et des Transports, de la Justice, de l’Evaluation des Politiques Publiques et des OMD – ODD  aux fins de la mise en application des conclusions notamment la finalisation des documents juridiques.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a fait au Conseil, le point des opérations d’égrenage de coton en cours, au titre de la campagne 2014-2015.

Il ressort de ce point qu’à la date du 13 janvier 2015, la quantité de coton graine est de plus de 32.000 tonnes avec une production de coton fibre de près de 14.000 tonnes. La quantité de balles de coton à cette date est de 63.000. Au titre de placement de produits, la situation des ventes de fibre à l’export est d’environ 91.000 tonnes d’une valeur totale de 69 milliards 320 millions de francs CFA soit en moyenne 40% de la production.

En prenant acte de ce point, le Conseil a instruit le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche de prendre les dispositions au niveau des usines pour l’accélération du processus d’égrenage en vue de traiter dans les délais les plus courts, la quantité de coton produite évaluée à plus de 360.000 tonnes.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a également rendu compte au Conseil des Ministres de la situation des six (06) usines de transformation des jus de fruits.

De ce compte rendu, il ressort qu’une coopération est établie avec la société algérienne ROUIBA en vue de rendre fonctionnelles ces usines. Le Conseil des Ministres a instruit le Ministre en charge de l’Agriculture, de prendre les mesures appropriées pour que cette coopération puisse atteindre les objectifs escomptés.

Le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme et le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, ont soumis conjointement une communication relative à l’autorisation de signature d’une Convention d’établissement de l’usine d’assemblage et montage de tracteurs et autres équipements agricoles de Ouidah entre l’Etat béninois et la société Angélique International Limited.

En examinant cette communication, le Conseil a décidé de :

  1. la commande de pièces détachées pour le montage de cinq cent tracteurs et autres équipements y relatifs ;
  2. l’instauration d’une politique de prêt à travers une ou plusieurs banques agricoles pour accorder des prêts aux paysans ou au coopératives ;
  3. la mise en place d’une politique de subvention au profit de paysans pour l’acquisition de tracteurs et d’équipements agricoles de l’usine de Ouidah.

Le Ministre de la Communication, et des Technologies de l’Information et de la Communication et le Ministre à la Présidence de la République,  chargé de la Coordination des Politiques de mise en œuvre des OMD et des ODD ont rendu compte de l’approfondissement de l’externalisation de services de raccordement d’abonnés de téléphones et internet et de vente de capacités de SAT3 de Bénin Télécom SA.

Le Ministre à la Présidence de la République,  chargé de la Coordination des Politiques de mise en œuvre des OMD et des ODD a également rendu compte au Conseil des Ministres de diligences à mener au niveau de certains Ministères en vue de l’amélioration du climat des affaires au Bénin.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit les Ministres concernés, en l’occurrence ceux en charge des Finances et de la Communication en vue d’exécuter les diligences relevant de leur compétence au titre du DOING BUSINESS et d’en rendre compte au prochain Conseil des Ministres.

 

Le Conseil des Ministres a examiné et approuvé :

  • un compte rendu du Ministre en charge des affaires Etrangères  sur les évènements douloureux et tragiques intervenus en République sœur du Niger, les 16 et 17 janvier 2015, lors des protestations contre ‘’Charlie Hebdo’’, entrainant une dizaine de pertes en vies humaines. Le Gouvernement et le peuple Béninois présentent au Peuple et Gouvernement Nigériens, ses condoléances et en guise de solidarité, une journée de deuil national est observée et les drapeaux mis en berne sur toute l’étendue du territoire national le jeudi 22 janvier 2015 ;
  • un compte rendu du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation,  des diligences effectuées dans le dossier relatif aux impayés de la Société BOSKALIS INTERNATIONAL bv dans le cadre du Projet de protection de la Côte à l’Est de l’Epi de SIAFATO à Cotonou ;
  • un compte rendu du même Ministre sur le point de la gestion des hôtels abritant les manifestations officielles et les villas des hôtes de marque.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a décidé de la gestion de ces infrastructures administratives par des structures privées.

Aussi, le Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation a-t-il été instruit de rendre compte sous huitaine au Conseil des Ministres des modalités de mise en œuvre de cette décision.

Le Conseil a examiné et approuvé plusieurs autres comptes rendus de mission notamment :

  • un compte rendu de la visite de travail du Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique au Québec (Canada) du 23 au 30 novembre 2014 ;
  • un compte rendu du Ministre en Charge des Relations avec les Institutions sur l’interpellation insistante du Gouvernement par certains citoyens sur le non-paiement des frais et émoluments dus aux Agents Locaux d’Actualisation (ALA), aux Délégués d’Arrondissement d’Actualisation (DAA) et aux chefs de village. Le Gouvernement appelle l’attention de nos compatriotes sur le fait désormais reconnu par tous qu’il ne doit plus aucun sous à COS-LEPI qu’il invite en conséquence à procéder dans les meilleurs délais, au paiement de la dette due aux Agents Locaux d’Actualisation, aux Délégués d’Arrondissement d’Actualisation et aux chefs de village. En ce qui concerne l’acquisition des licences ORACLE, le Ministre en charge de l’Economie, a en son temps, libéré au COS-LEPI, la somme de deux cent quatre-vingt-quinze millions (295.000.000) de francs CFA inscrite à son budget ;
  • un compte rendu de la visite du Groupe EIFFAGE  à Cotonou, du 13 au 15 janvier 2015.

Le Conseil des Ministres a, en outre, autorisé :

  • la participation du Bénin à la 24ème session ordinaire du Conseil Exécutif et à la 26ème session de l’Assemblée de l’Union Africaine, prévues à Addis-Abeba, respectivement du 26 au 27 et du 30 au 31 janvier 2015 ;
  • la visite d’amitié et de travail du Chef de l’Etat à Alger  du 02 au 04 février 2015 ;
  • la participation du Président de la République, sur invitation du Président de la République du Niger, au prochain sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CBLT en mars 2015 à Niamey ;
  • la participation du Bénin aux réunions statutaires de l’Organisation Internationale de la Francophonie au cours de l’année 2015 ;
  • la coproduction d’un film documentaire-fiction sur le vodu et le Roi Béhanzin par DJIMON HOUNSOU, Cinéaste béninois à Hollywood et le Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme ;
  • le projet de réhabilitation des blocs cabinet et technique du Ministère en charge des finances et du bâtiment de l’ex-hall des Congrès ;
  • l’acquisition de matériels roulants au profit des Préfets des Départements, des Brigades et Compagnies de Gendarmerie et des Institutions de la République ;
  • l’achat des droits de retransmission de la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN GUINEE 2015).

Enfin les nominations et remises à dispositions suivantes ont été prononcées :

Nominations :

  • à la Présidence de la République :

Sur proposition du Président de la République :

Conseiller Spécial du Président de la République en charge des Enseignements Maternel et Primaire et de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes : Monsieur Sé N’BOURO OUOROU BOUN ;

 

  • au Ministère de l'Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises :

Sur proposition du Ministre :

  1. Chargée de mission : Madame CHINCOUN PHILOMENE ;
  2. Conseiller Technique à la Promotion du Commerce : Monsieur ALLAGBE Mahoussi Claude ;
  3. Conseiller Technique à l'Industrie : Monsieur OCENI Abdou Hanzize ;
  4. Secrétaire Général Adjoint : Monsieur ZOKPODO Christian René ;
  5. Directeur des Ressources Humaines : Monsieur ADROH Sessou Aubin ;
  6. Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur SOGBADJI Gabin ;
  7. Directeur Adjoint de la Programmation et de la Prospective : Monsieur HOUNGNIBO Yves ;
  8. Directrice de l'Informatique et du Pré-archivage : Madame DEDEGBE  Eloïse Francine ;
  9. Directeur Général du Commerce Intérieur : Monsieur WOROUCOUBOU Ali ;
  10. Directeur de la Promotion du Commerce Intérieur : Monsieur KAKPO  Alphonse Houessou ;
  11. Directeur Général du Développement Industriel : Monsieur SANTOS  Elie ;
  12. Directeur des Etudes Stratégiques et Industrielles : Monsieur AVADO Comlan Richard ;
  13. Directeur Général des Petites et Moyennes Entreprises et du Secteur Privé : Monsieur DEGUENON  Spencer Joany Chrisostome ;
  14. Directeur de la Promotion du Secteur Privé : Monsieur ALAGBE Worou Dieudonné ;
  15. Directeur Départemental de l'Industrie et du Commerce  Mono/Couffo : Monsieur EHOUN Bernard ;
  16. Directeur Départemental de l'Industrie et du Commerce  Zou/Collines : Monsieur CHALLA Rafiou ;
  17. Directeur Départemental de l'Industrie et du Commerce  Atacora/Donga : Monsieur SAMBIENI  Théophile Jacques ;
  18. Directeur Général de l'Agence Béninoise de la Normalisation et de la Gestion de la Qualité : Monsieur DEGBEY K. Joseph ;
  19. Directeur Général Adjoint de l'Agence Béninoise de la Normalisation et de la Gestion de la Qualité : Monsieur ADJILOU Afouda Thomas ;
  20. Directeur Général de l'Agence Béninoise de la Métrologie et de Contrôle de Qualité : Monsieur AKPAN Bernard ;
  21. Directeur Général Adjoint de l'Agence Béninoise de la Métrologie et de Contrôle de Qualité : Monsieur GBEGAN Jean ;
  22. Directeur Général de l'Agence National de la Propriété Intellectuelle : Monsieur AKPLOGAN Jean-Pierre William ;
  23. Directeur Général du CEPAG : Monsieur MONTCHO Rodrique ;
  24. Secrétaire  Permanent Afrique, Caraïbe Pacifique-Union Européenne (ACP-UE) : Monsieur BADA Augustin.

 

Remises à disposition :

  • au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique :
    • Monsieur Didier Marcel HOUENOUDE ;
    • Mathieu Assouma MAWANI ;
    • Monsieur OSSENI Loukoumanou ;
    • Monsieur AHOUSSI AKANNI Léon ;
  • au Ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes :
    • Monsieur Lazare OGOUTEGBE ;
    • Monsieur Gbètondji Bienvenu Innocent MONGBO ;
  • au Ministère du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective : Monsieur Yves B. N. FANOU ;
  • au Ministère de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication pour servir à l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB) : Monsieur Georges Codjo OTCHERE ;
  • au Ministère du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle : Monsieur AGBOGLADJA H. Isidore.

 

Fait à Cotonou, le 22 janvier 2015

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Alassani TIGRI

 

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Communiqué de la Présidence de la République (Affaire Honorables Députés Léon Basile AHOSSI, CHABI SIKA, COS-LEPI)

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La lettre de l’Honorable Député Comlan Léon Basile AHOSSI du 09 septembre 2014 est parvenue à la Présidence de la République le 10 septembre 2014, ouverte et enregistrée par les services de la Présidence sous le numéro 1842 conformément aux pratiques de sécurité qui commandent que tous les plis destinés au Président de la République, même fermés, soient systématiquement ouverts.

Cette lettre appelle un certain nombre d’observations. La toute première a trait au caractère particulièrement irrévérencieux des termes  dans lesquels l’Honorable Député s’adresse au Président de la République qui est, faut-il le rappeler, l’élu de l’ensemble du peuple Béninois. Cette vulgarité de langage est un manque de respect réel au peuple Béninois en même temps qu’elle entache l’honorabilité du Député. Ensuite, il y a lieu malheureusement de constater que Monsieur AHOSSI est coutumier de ce langage haineux toutes les fois que, soucieux du développement équilibré et harmonieux de notre pays, le Président de la République se rend dans le Mono/Couffo. En effet, la lettre manuscrite tout comme la lettre ouverte publiée par la presse, le mardi 27 janvier 2015, interviennent comme par enchantement lorsque le Président de la République procède au lancement des travaux de développement de cette localité : pont d’Athiémé que l’Honorable Député, dans sa campagne en direction des populations, a présenté comme irréalisable, route Comé-Lokossa-Dogbo avec la bretelle d’Athiémé, électrification de l’arrondissement de ADOHOUN, ou approvisionnement en eau potable du projet AEV de GNITO arrondissement de SAZOUE, commune de Grand-Popo, ou encore la participation aux obsèques de l’Honorable Thomas AHINNOU. C’est à croire que les actions que le Gouvernement mène pour assurer également le développement du Mono/Couffo à l’instar des autres départements, constituent pour l’Honorable Député, une grande gêne, une «occasion de chute». Ce regain de développement de cette belle région de notre pays que l’Honorable Député considère comme sa propriété privéesemble provoquer en luides réactions peu constructives. C’est le lieu de rappeler à tous que le Bénin est un et indivisible et que le Président de la République, tout comme chacun de nos citoyens, peut se rendre où il veut sur l’ensemble du territoire national. En ce qui concerne la lettre du 09 septembre 2014, pour l’essentiel, elle rappelle la vielle histoire de l’affaire KOVAKS, qui remonte si loin, les dossiers CEN-SAD, ICC Services pour lesquels le Gouvernement a envoyé les Ministres en charge de ces dossiers, répondre devant la Haute Cour de Justice. L’Honorable Député y a évoqué la mauvaise gestion qui prévaudrait au sein de COS-LEPI dont seraient responsables deux (02) Députés proches du Président de la République selon lui sans citer leurs noms. C’est avec étonnement que le Président de la République découvre en même temps que les lecteurs des journaux, la récente accusation portée par l’Honorable Député AHOSSI  contre son collègue CHABI SIKA Karim dans certaines parutions du 27 janvier 2015.A la réception de la lettre du 09 septembre 2014, nonobstant, le ton et le contenu inacceptables et profondément irresponsables à l’endroit du premier Magistrat du Pays, le Président de la République a instruit le Ministre des Finances et l’inspection Générale des Finances en vue de l’inspectionde la gestion du COS-LEPI. Ce dernier n’a pas encore répondu aux questionnaires qui lui ont été adressés, arguant la quantité de travail  à laquelle il serait confronté. C’est le lieu de rappeler que les dispositions légales qui organisent le COS-LEPI, permettent à la fin de son mandat un audit général. Ainsi, des diligences dont les résultats sont attendus ont été menées auprès de COS-LEPI. Par ailleurs, il est à noter que le journal « Jeune Afrique », publication hors série numéro 2816-2817 du 28 décembre 2014 au 10 janvier 2015, a alerté l’opinion de ce que deux (02) Députés seraient dans le collimateur du TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers Clandestins), Organisme du Ministère des Finances de la France Chargé de la Lute contre le blanchiment d’argent. Le Président de la République a immédiatement instruit le Ministre des Finances de prendre contact, par le biais de ses services, avec cet Organisme en vue de recueillir d’amples informations. Le Bénin attend toujours la réponse définitive sur les révélations de TRACFIN.

Il apparait également utile de signaler que l’inspection diligentée par le Ministre en charge des Finance a bien noté l’existence de problèmes de gouvernance au sein de COS-LEPI par rapport à la location par certains membres du COS-LEPI de leurs propres véhicules à des prix élevés pesant sur le contribuable. Monsieur AHOSSI n’est pas épargné car semble t-il, il a loué un groupe électrogène  à COS-LEPI à travers « OPEN-VISTA TECHNOLOGY» dirigé par son frère. Ce groupe électrogène ne fonctionne pas et pourtant le loyer est régulièrement perçu. Au demeurant, la Secrétaire générale de la Présidence de la République rappelle à tous que conformément à la loi n°  2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin, l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption est déjà mise en place et jouit de l’indépendance nécessaire lui permettant d’exercer efficacement ses fonctions à l’abri de toute influence. A cet égard, elle invite les uns et les autres, à s’adresser, en fonction de la nature de leurs préoccupations, aux structures compétentes en la matière. Malgré cette disposition, le Président de la République a déclenché l’enquête diligentée par le Ministère en charge de l’Economie à travers l’Inspection Générale des Finances. En outre, la Secrétaire Générale de la Présidence, rappelle à l’Honorable Député que le Président de la République est une Institution de la République et le convie dorénavant à s’adresser à lui avec toute la courtoisie et la politesse requises comme l’exigent toutes nos valeurs culturelles ou à s’en abstenir. En tout état de cause, le Président de la République, saisit cette opportunité pour demander à l’Honorable Député de ne plus s’aviser à lui adresser une lettre aussi injurieuse et pleine d’accusations gratuites.

La Présidence de la République prendrait ses responsabilités en cas de récidive. Enfin, le Président de la République, rassure le peuple Béninois que l’impunité, ici comme ailleurs, ne saurait prospérer, car les dispositions sont d’ores et déjà prises pour cerner le dossier évoqué par l’Honorable AHOSSI contre l’Honorable CHABI SIKA, ceci en relation avec l’Autorité Nationale de lutte contre la Corruption et avec l’assistance des Autorités Françaises.Tout acte de mal gouvernance au sein du COS-LEPI ne manquerait pas d’être signalé par l’Inspection en cours et l’audit général que prescrivent les lois de la République. Ainsi, nul n’est au dessus des lois de la République, CHABI SIKA comme tout autre citoyen, y compris le Président de la République, ne saurait échapper aux rigueurs de la loi en cas de culpabilité.

 

Fait à Cotonou, le 28 janvier 2015.

La Secrétaire générale de la Présidence de la République
Inès ABOH HOUESSOUA diffuser en français et dans les principales langues nationales

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